Comment ne pas entendre l’ampleur de cette sixième journée de grève et de manifestations contre le projet de réforme des retraites qui a, sans conteste, été la plus importante depuis le 19 janvier ?

Ce sont 3,5 millions de manifestantes et manifestants sur l’ensemble du territoire qui, ce 7 mars, ont montré avec détermination leur refus de travailler plus longtemps et de voir leurs pensions diminuées. Une fois encore, les millions de salariés, de jeunes et de retraités dans la rue refusent de payer les dépenses publiques et les cadeaux fiscaux faits aux entreprises et aux plus riches.

Dans de très nombreux secteurs, les grèves ont été importantes et seront reconduites. Partout sur le territoire des blocages ont eu lieu. Le ton monte !

Avec 30 % de grévistes et presque 1/3 des centres des finances publiques fermés les agentes et agents de la DGFiP ont participé largement au succès de cette journée du 7 mars. Partout sur le territoire, ils ont organisé des actions devant les centres des Finances Publiques, ont participé aux actions interprofessionnelles et sont venus amplifier les cortèges

Face à ce tsunami social, le gouvernement, plus impopulaire que jamais, doit retirer son projet injuste, brutal et illégitime. Mais il semble que ce soir, il s’obstine à ne pas entendre la rue. Après avoir essayé sans grand succès de retourner l’opinion publique ces derniers jours, il menace désormais ses élus pour avoir une majorité au parlement !

Ce 8 mars, journée de lutte pour les droits des femmes, Solidaires Finances Publiques participera à toutes les actions pour exiger l'égalité des droits entre les femmes et les hommes donc pour le retrait de ce projet mortifère pour tous et plus encore pour les femmes. 

Solidaires Finances Publiques appelle également les agentes et agents de la DGFIP à participer à la nouvelle journée interprofessionelle

du samedi 11 mars et à être encore plus massivement dans la rue pour faire reculer le gouvernement.

Nous pouvons gagner !