La contre réforme des retraites voulue par le Gouvernement est emblématique de sa conception de la société : chacun pour soi, libéralisme égoïste, la volonté de donner systématiquement satisfaction aux décideurs et actionnaires du CAC 40, et autres fonds de pensions…
- Après la destruction du code du travail fragilisant les salarié.es, ses conséquences sur l’indemnisation des assurances chômages ;
- Après celle de la fonction publique réduisant les implantations des services publics dans les territoires et détruisant le statut des fonctionnaires ;
- Avant la réforme de la sécurité sociale, le gouvernement s’entête à casser le régime des retraites.
Que l’on ne s’y trompe pas : personne ne sera épargné. Tout le monde sera touché individuellement, indirectement (parents, enfants…)... et pas seulement pour celles et ceux né.es après 1975. Tout le monde y perdra (qui peut décemment vivre avec 1 000 € par mois en 2020 ?).
Les agent.es de la fonction publique et singulièrement ceux et celles des MEF sont tout autant concerné.es : le passage du calcul du montant de la pension sur l’ensemble de la carrière va mécaniquement et drastiquement faire baisser celle-ci !
Quant à l’hypothétique intégration des primes pour le calcul des retraites : autant rêver ! Cela fait plus de 30 ans que nous l’exigeons. Et nous sommes renvoyé.es à l’infaisabilité budgétaire !
Les jours qui viennent seront décisifs pour l’avenir de notre société. Nous la voulons solidaire et redistributive pour mettre fin à l’accroissement des inégalités économiques, sociales. Indigne d’une société qui se veut de progrès !
Le gouvernement nie le soutien de la population. Drapé dans son mépris du plus grand nombre, il reste sourd aux revendications. Pire, il attise et stigmatise celles et ceux qui ont encore la possibilité et les moyens de se battre pour le bien collectif. Il veut mettre à genoux les secteurs qui osent encore être syndiqués et combatifs. Cette attitude est inacceptable, réactionnaire et anti-républicaine !