Le CSAR (comité social d’administration de réseau) officialisait la généralisation de l’externalisation d’une partie des missions de GPP (gestion des patrimoines privés) au 1er septembre 2024. 7 pôles avaient ainsi participé à une externalisation des missions de commercialisation des biens immobiliers revenant à l’Etat dans le cadre des successions vacantes (Marseille, Toulouse, Rennes, Montpellier, Lille, Bordeaux et Ile De France).
La défense de nos missions est dans l’ADN de Solidaires Finances Publiques. Elles sont pour nous au cœur du service public que nous défendons et un ensemble indissociable pour plus de justice. Mais force est de constater qu’elles sont toujours plus attaquées et rognées. Le cadre d'objectifs et de moyens 2023-2027 (COM) qui fixe les grandes orientation de la DGFiP en est une nouvelle illustration.
Suite au dernier CTR qui avait dessiné les premières lignes de la future régionalisation, Solidaires Finances Publiques avait de nombreuses interrogations. Suite aux réponses, au mieux laconiques de l'administration, tout juste connaissons nous les régions experimentatrices : Auvergne Rhone-Alpes, Provence-Côte d'azur, Bretagne, Occitanie et Normandie. Nous retranscrivons les questionnements et réflexions que nous avons adressé à l'admistration pendant le CTR.
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De restructurations en suppressions d’emplois, d’innovations prônant un solutionnisme technologique douteux en expérimentations diverses, les missions domaniales ne sont pas plus épargnées que les autres missions de la DGFiP. Ainsi en 5 ans, à la lecture des rapports d’activité de la DGFiP, entre 2015 et 2020 ce sont bien plus de 10 % des emplois qui ont été amputés aux services domaniaux.