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Lors de sa présentation du budget envisagé pour 2026 le 15 juillet, François Bayrou n’a eu de cesse d’invoquer la dette publique pour accélérer les attaques contre notre modèle social : coupes budgétaires massives, suppressions d’emplois de fonctionnaires, 1 fonctionnaires sur 3 partant à la retraite non remplacé, non revalorisation des retraites et des prestations sociales avec l’année blanche, gel du barème de l’impôt sur le revenu, déremboursements de médicaments, suppression de 2 jours fériés…
Le 1er ministre François Bayrou vient d’annoncer les grandes lignes envisagées pour le budget 2026. Son gouvernement, comme les précédents, n’a qu’une seule obsession : réduire la dette publique en coupant massivement dans les dépenses publiques. Ce seront 43,8 milliards d’économies dès 2026 et encore plus dans les prochaines années. Pour nous faire croire qu’il n’y a pas d’autres choix possibles, il a déroulé les comparaisons historiques hâtives et les contre-vérités pour nous démontrer que la France « était accro aux dépenses publiques ». Pourtant, nombre d’économistes, d’institutions très sérieuses et même la Cour des Comptes ont largement documenté la stabilité des dépenses publiques. L’essentiel du déficit résulte du manque de recettes.
En France, les techniciens et les techniciennes géomètres sont des fonctionnaires, cadre B, rattaché-es à la DGFiP. Ils et elles exercent principalement des tâches relatives à la topographie, c’est-à-dire procéder à la mesure sur le terrain d’objets comme des bâtiments ou limites de parcelles, en vue de les représenter sur le plan cadastral. Leurs missions sont aussi foncières et fiscales. Mises à mal par les nombreuses suppressions de postes et restructurations, les missions de géomètres sont à présent démantelées avec des conséquences sur les conditions de travail des agents et des agentes mais aussi sur le service public qu’ils et elles rendent.
Que se passe-t-il dans les SIE ? Ou plutôt que va-t-il s'y passer ? Si les agents et les agentes des services de gestion des entreprises savent que plusieurs réformes sont en cours et auront de nombreuses conséquences sur leur quotidien, si ils voient les difficultés arriver, pour l’instant le constat est à l’impréparation des directions...