Solidaires Finances Publiques avec l’ensemble des syndicats appelait les personnels de la DGFiP à se mettre en grève ce 19 mars dans le cadre de la journée de la Fonction Publique pour une revalorisation salariale digne de l’engagement des fonctionnaires.
Avec un taux de grévistes de 12,91 %, la DGFiP est sur la 1ère marche des personnels mobilisés au sein du Ministère qui atteint 10,54 %, confirmant l’urgence d’obtenir de meilleures rémunérations dans notre administration dans un contexte inflationniste et de dette salariale.
Ce taux n’est certes pas à la hauteur des enjeux mais dans un contexte de fins de mois difficiles, pour nombre de collègues c’est une 1ère pierre à l’action. Si les taux sont hétérogènes sur le territoire 11 directions sont au-dessus des 20%, les catégories B et C sont les plus mobilisées avec respectivement 16,19% et 17,15% ainsi que les structures de gestion comme le SIP/SIE/CDIF/PRS...
Il faut en finir avec le mépris salarial de ce gouvernement. Comme le rappelle le dernier rapport de l’ONG Oxfam, en France, la fortune des milliardaires n’a jamais autant prospéré, mais la richesse cumulée de 90 % de la population a encore baissé. Dans ce contexte, nos mobilisations pour une meilleure rémunération dans la fonction publique et pour une plus juste répartition des richesses demeurent essentielles afin d’assurer et de financer les services publics indispensables à la population.
A la DGFiP, Solidaires Finances Publiques continuera à agir par tous les moyens pour exiger notre dû.
Solidaires Finances Publiques
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Les organisations syndicales de la DGFiP, Solidaires Finances Publiques, CGT Finances Publiques, F.O.-DGFiP et l’alliance CFDT-CFTC Finances publiques appellent les personnels de la DGFiP à se mettre en grève et à manifester ce mardi 19 mars 2024 pour faire se faire entendre pour obtenir une revalorisation de leur traitement indiciaire.
Le gouvernement vient donc de raboter le budget 2024 de 10 milliards d’euros. Selon Bruno Le Maire, la baisse des prévisions de croissance économique pour 2024, oblige l’État à « se serrer la ceinture ».
La circulaire du 3 janvier d’Elisabeth Borne crée un gros malaise dans la sphère informatique. Au travers de cette circulaire sur la politique salariale interministérielle des métiers du numérique, nous découvrons le référentiel de rémunérations pour les futurs recrutements de contractuels de la filière numérique. Ce référentiel est : « Basé sur l’analyse des rémunérations dans le secteur privé, ce référentiel a pour objectif de faciliter les recrutements,…, harmoniser les rémunérations entre les ministères, tout en veillant à l’équilibre des rémunération avec les agents fonctionnaires exerçant dans ces métiers »