Le 25 novembre, journée de lutte contre les violences faites aux femmes : cette lutte, c’est toute l’année !

125
Au 28 octobre 2019, 125 femmes ont été tuées par un conjoint ou un ex conjoint.

93 000
Chaque année, 93 000 femmes sont victimes de viol ou de tentative de viol.

Le 3 septembre 2019, le gouvernement organisait un Grenelle des violences conjugales à Matignon, en écho au 3919, numéro d’écoute pour les femmes victimes de violences. Cette journée de mobilisation nationale réunissait tous les acteurs autour de la table : associations de terrain, services de l’Etat, police, justice, journalistes, ministres… afin de mobiliser toute la société contre les féminicides.

Ça, c’est pour l’affichage et la communication !

La réalité est bien plus sombre : dans son annexe au budget général 2020 sur « Solidarité, insertion et égalité des chances », le gouvernement diminue ses autorisations d’engagements, donc les moyens financiers octroyés, de 25 750 euros par rapport à 2019.

A quand de vrais engagements ? Combien de mortes faudra-t-il pour que le Président de la république et son gouvernement réagissent ?

Une femme n’est jamais responsable des violences qu’elle subit. Jamais.

Cette année, les manifestations auront lieu le samedi 23 novembre. Pour Paris, le rendez-vous est fixé à 14h, place de l'Opéra.

Toutes et tous dans la rue pour exiger une politique publique à la hauteur des enjeux et des moyens décents, pour dénoncer et combattre toute forme de violence sexiste et sexuelle !

 

 

Les violences sexuelles se définissent comme étant tout acte sexuel, toute tentative d’acte sexuel, tout commentaire ou avance de nature sexuelle dirigés à l’encontre d’un individu et sans son consentement. Elles comprennent également les actes visant à un trafic de nature sexuelle ou dirigés contre la sexualité d’une personne en utilisant la coercition.
Ces violences peuvent être commises dans tout contexte et ne peuvent être atténuées par la relation qu’entretient l’agresseur avec sa victime. Elles peuvent prendre la forme, entre autres, d’un viol (article 222-23 du code pénal), d’une agression sexuelle (articles 222-22 et 222-27 du code pénal), de harcèlement sexuel (article 222-33 du code pénal).

Les agissements sexistes sont «les agissements liés au sexe d’une personne, ayant pour objet ou pour effet de porter atteinte à sa dignité ou de créer un environnement intimidant, hostile, dégradant, humiliant ou offensant », article L. 1142-2-1 du code du travail.

La loi n°83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires garantit aux agent-es de la Fonction publique une protection contre les violences physiques et verbales dont ils et elles pourraient être victimes, ainsi que les situations de harcèlement sexuel ou moral. Son article 6 bis a été modifié pour inclure la notion d’agissements sexistes.