A l'appel de l'intersyndicale DGFiP Solidaires Finances Publiques, CGT Finances Publiques, FO DGFiP, CDFT Finances Publiques, se déroulait une « journée morte » à la DGFiP le jeudi 3 mai.
Lors de cette journée, un peu partout sur l'ensemble du territoire, les agent.es mobilisé.es ont interpellé les responsables administratifs, les citoyens, les élus , la presse pour expliquer la situation insoutenable dans laquelle se trouvait l'administration et les agents qui assurent les missions. Plus de 50 actions prenant la forme de grèves, de rassemblements, de distributions de tracts au public ou d’interpellations de la presse ont été recensées...
Cette journée était nécessaire en termes de visibilité, les responsables politiques et administratifs ne peuvent rester sourds aux revendications légitimes des personnels.
Pour Solidaires Finances Publiques, la mobilisation doit s'intensifier dans les jours prochains et la campagne déclarative d’impôt sur le revenu est la période la plus adaptée pour faire entendre notre voix.
Les 15 mai et 17 mai seront à nouveau des temps forts d'actions et de mobilisation avec pour thématique "échéance : fin du réseau" et "missions/ emplois".
Le 22 mai, dans le cadre de la journée Fonction Publique, Solidaires Finances Publiques avec l'intersyndicale DGFiP, fera un nouvel appel à la grève pour défendre notre service public au travers de nos missions, de notre réseau de proximité, de notre technicité.
Légitimité, détermination et combativité sont les 3 mots qui doivent amener à poursuivre et amplifier l'action.
Partout, la résistance doit s'organiser pour faire entendre les revendications des personnels.
Plus que jamais, face aux projets gouvernementaux en matière de fonction publique et face à la dégradation des missions, des conditions de travail et des rémunérations, l’enjeu est clair : on ne lâchera rien !