Les agent.e.s des Finances publiques s’adressent à vous
Justice fiscale et justice sociale pour toutes et tous !
Sans impôt (finançant les services publics) ni cotisation sociale (finançant la sécurité sociale), il n’y a pas de vie en société possible. Il faut donc des contributions communes. Mais le système actuel est injuste, il favorise les plus riches sans relancer l’économie, il est déséquilibré : il faut le réformer pour que la justice fiscale assure la justice sociale.
Défendre la contribution commune...
Sans impôt ni cotisation sociale ?
→ Aucun service public, aucune aide ni subvention, aucun investissement public au service de l’intérêt général, aucun remboursement de dépense de santé, aucune indemnisation chômage, pas de système de retraite par répartition...
Sans impôt ni cotisation sociale ?
→ Tout est privatisé, il faut donc payer les études, les infrastructures (routes, réseaux de transport, les hôpitaux, etc), ses assurances privées de santé, son fonds de pension pour la retraite, etc.
Sans impôt ni cotisation sociale ?
→ L’immense majorité de la population s’appauvrirait car ce que l’on paierait de sa poche coûterait plus cher puisque les entreprises, assurances et fonds de pension, géreraient ce que les services publics et la sécurité sociale gèrent aujourd’hui. Or, dans le secteur marchand, on cherche à faire des bénéfices… Une grande partie de la population ne serait pas couverte ou moins couverte qu’aujourd’hui, à moins de payer très cher !
…et se mobiliser pour une vraie justice fiscale et sociale !
Le problème n’est pas de savoir s’il faut des impôts et des cotisations sociales ou non mais qu’ils soient mieux répartis et que la politique économique et sociale ne soit pas au service d’une minorité, riche, mais de l’ensemble de la population et des acteurs économiques et de l’environnement.
Il faut aussi que cela s’inscrive dans un cadre plus global qui favorise l’emploi et les salaires, combatte la précarité et le chômage et améliore les conditions de vie et de travail.
La priorité, c’est la justice fiscale et la justice sociale. C’est possible et urgent.
Pour le syndicat national Solidaires Finances Publiques, il faut :
1. rappeler que l’impôt et les ressources sociales financent l’action publique (l’État, les collectivités locales, les hôpitaux, les services publics, etc) et la sécurité sociale (dépenses maladie, retraites, indemnisation chômage, etc),
2. se mobiliser pour exiger : une vraie réforme fiscale axée sur la justice fiscale et sociale, afin que chacun contribue réellement en fonction de ses capacités, et un véritable renforcement de la lutte contre l’évasion et la fraude fiscales.