Solidaires Finances Publiques organise le 17 février à 19h sur notre chaîne Youtube, un débat live : Télétravail : Je t’aime...moi non plus ! En présence de deux sociologues Danièle Linhart et Aurélie Jeantet.

Au 1er septembre 2019, 3,2 % des agentes et agents de la Direction Générale des Finances Publiques (DGFIP) étaient en télétravail 2 jours maximum par semaine. Fin janvier 2022, 49 % des personnels l’étaient sur 3 jours et plus. Évidemment, entre ces deux dates, la crise Covid est passée par là et a permis de développer cette organisation de travail à la DGFIP comme dans de nombreux secteurs d’activité.

Lien Youtube Débat live Télétravail

Certes, le télétravail, répond à certaines attentes légitimes (réduction des temps de trajet, autonomie relative pour fuir des environnements de travail dégradés…) mais il peut être aussi source de surcharge d’activité, de surveillance accrue, de confusion entre la sphère privée et professionnelle.

Le télétravail est aussi une opportunité pour certains employeurs de réaliser des économies en termes d’occupation immobilière surtout lorsque cette modalité est couplée à du flexoffice, flexdesk.

Le passage à un télétravail aussi fortement implanté interroge sur l’avenir des collectifs de travail, sur le maintien des solidarités et le sens du travail. En tant qu’organisation syndicale cela nous interroge également sur notre militantisme et les possibilités de mobilisation des salarié.es. En effet, comment rester un syndicat de proximité quand les agentes et agents ne sont plus au quotidien au bureau ? Comment organiser des mouvements de lutte quand chaque salarié est isolé de son collectif de travail ?