SOLIDAIRES FINANCES PUBLIQUES

A l’appel de l’intersyndicale Fonction publique, les agentes et agents publics se sont mobilisés ce jeudi 5 décembre pour refuser d’être la variable d’ajustement budgétaire, quel que soit le gouvernement en place.

Avec près de 25 % de grévistes à la DGFiP, les agents et les agentes ont, malgré une situation confuse, exprimé leur refus d’être jetés en pâture à l’opinion publique et d’être considérés comme des privilégiés et des fainéants. Tout comme l’ensemble des fonctionnaires, des salarié·es et des retraité·es, les agents de la DGFiP ne sont pas responsables du déficit public actuel.

Par la grève d’aujourd’hui, ils comptent bien faire entendre aux responsables administratifs et politiques que sans eux, les services publics, sacrifiés par les politiques libérales de ces dernières décennies, ne pourraient plus fonctionner.

Par cette mobilisation exemplaire, les fonctionnaires :

  • exigent une revalorisation de leur rémunération
  • refusent la casse de leur statut, de leurs droits et garanties avec la suspension de la GIPA, la mise en place des 3 jours de carence et de la baisse de leur indemnisation en cas d’arrêt maladie.

De plus, les agents de la DGFIP :

  • refusent toutes nouvelles suppressions d’emplois,
  • rejettent l’arbitraire dans les règles d’affectation avec la généralisation du choix discrétionnaire des directeurs.

Pour Solidaires Finances Publiques, cette journée de grève et de manifestations était un premier avertissement au futur gouvernement.

Ce dernier doit faire d’autres choix  budgétaires, pour que la justice fiscale, la justice sociale et environnementale soient enfin à l’ordre du jour !