Il s'est tenu ce jour, sur la matinée, le 2ème conseil de promotion des inspecteurs et inspectrices.
L'ambiance générale y était moins tendue que lors du premier conseil de promotion. Les élu·es ont obtenu certaines réponses en suspens depuis plusieurs années.
Liminaire
Monsieur le Président,
Nous ne pouvons commencer ce conseil de promotion sans évoquer le contexte géopolitique et la guerre en Ukraine. Nous nous sentons certes bien impuissants. Toutefois, nous tenions à débuter ce conseil en exprimant notre soutien au peuple ukrainien et en rappelant l’importance de la paix et de la démocratie. Nous saluons les réponses de l’Europe et de la France sur la solidarité à travers l’accueil des réfugiés, puisse-t-il, l’accueil, se généraliser à l’avenir. En effet, alors que le GIEC relève une nouvelle fois notre inaction climatique, la solidarité et l’accueil sont plus que jamais une nécessité.
I. Dialogue social :
Concernant le dialogue social au sein de l’ENFIP, nous tenons tout d’abord à vous remercier au nom de l'ensemble des stagiaires de Noisiel de leur avoir permis de basculer en distanciel le vendredi de la grève RATP qui a été très suivie comme cela avait été prédit. Serait-il possible de pérenniser cette formule en cas de prévisions de grèves ?
En effet, une grève reconductible de la RATP est prévue à compter du 25 mars. Notre évaluation étant prévue le lundi 28 mars, nous représentant·es des inspecteurs et inspectrices stagiaires, demandons que l’administration anticipe au mieux ce mouvement de grève pour permettre aux stagiaires de passer leurs évaluations sommatives dans les meilleures conditions. Nous proposons qu’elles soient effectuées en distanciel si les conditions n’étaient pas réunies et à défaut, avez-vous envisagé un report de cette évaluation dans l’hypothèse où une majorité de stagiaires ne pourraient se rendre dans l’établissement ?
Pour ce qui est de la tenue du conseil de promotion des inspecteurs et inspectrices programmé ce jour, une fois de plus, nous déplorons le fait que celui-ci ne se tienne que sur une demi-journée. Cela renforce notre sentiment que l’administration veut museler l'expression des stagiaires et de leurs organisations syndicales. Nous revendiquons une journée complète de Conseil et une journée de préparation, du fait de notre éloignement et de notre répartition sur deux sites.
Par ailleurs, les élu·es sont également des stagiaires, et l'exercice de leur mandat ne doit pas avoir d'impact sur le déroulement de leur scolarité. Des cours de reformulation devraient être prévus pour les participant·es au conseil.
Notre délégation prendra tout le temps nécessaire pour aborder les sujets qui nous apparaissent essentiels. Ce conseil est régi par un règlement intérieur, il nous semble utile qu'il soit soumis à notre examen, comme il le serait par ailleurs de disposer d'une fiche méthodologique sur l'organisation du conseil de promotion pour que les élu·es cernent son rôle.
Depuis décembre 2019, nous soulevons cette problématique à chaque conseil de promotion. Nous voudrons cette fois-ci une réponse claire.
Nous exigeons la mise en place du forum Odissée pour Clermont-Ferrand comme c’est le cas pour Noisiel. Celui-ci est important pour le dialogue entre les stagiaires et la direction des établissements.
Autres soucis constatés : D’après les conclusions du CTL du 6 janvier 2022, il semblerait que le dispositif conférence été 2021 serait renouvelé pour notre promotion. Est-ce que cela se fera ? Si oui, notre organisation syndicale exige la prise en charge des frais supplémentaires à hauteur des dépenses. Pour Solidaires Finances Publiques la formation doit avoir un coût neutre pour le stagiaire.
II. Contexte sanitaire
Le contexte sanitaire a largement occupé notre 1er conseil de promotion. Aujourd’hui, à l’heure où la levée des obligations sanitaires est décidée partout, où les boites de nuits sont ouvertes, le port du masque non obligatoire, nous vous demandons la levée partielle ou totale de certaines restrictions :
- les plexiglas de la cantine de Noisiel
- la reprise des activités ATSCAF proposées dans les 2 établissements
- le rétablissement de l’espace de détente de l’établissement de Noisiel
- la mise à disposition des casiers de l’établissement de Clermont-Ferrand.
Ces éléments participent aussi au bien-être des stagiaires. Nous exigeons des décisions immédiates sur ces sujets qui ne sont pas complexes.
III. Organisation pédagogique et scolarité
Abordons maintenant les thématiques purement scolaires et pédagogiques.
À notre arrivée à l’ENFIP, l’accent a été mis sur la bienveillance de notre administration et sur le fait que, d’une part, nous étions des inspecteurs et inspectrices stagiaires (et non des élèves) et, d’autre part, que l’objet de la formation était de nous préparer à nos futures fonctions et en aucun cas de nous faire repasser un concours. Pourtant, le vécu des stagiaires est tout autre. La formation est anxiogène pour la plupart des stagiaires qui ont l’impression de préparer des examens et renoncent pour beaucoup à l’équilibre nécessaire entre vie professionnelle et vie personnelle de peur de ne pas être titularisés.
Épreuve de rattrapage :
Prenons l’exemple des épreuves de rattrapage, notamment celle de comptabilité : elle a été jugée par celles et ceux qui la passaient plus compliquée que l’épreuve de l’évaluation initiale. En effet, en plus des problèmes de connexion, le temps dévolu à cette épreuve était bien trop court pour sa réalisation.
A ce titre, un mail vous a été adressé M. RAMIR ainsi qu’à M. GIRAULT le 28 février 2022. Mail resté lettre morte à ce jour. Nous nous permettons d’en relire une partie pour enfin avoir une réponse. « Un gros soucis sur le site de Noisiel, les stagiaires étaient convoqués dans l'amphi Colbert. Avant l'épreuve, certains stagiaires se sont rendus compte que la connexion était instable. C'est au dernier moment qu'un surveillant a proposé aux stagiaires sans connexion de se rendre en salle 204, salle prévue pour les stagiaires avec 1/3 temps pour avoir une connexion filiaire. Ils ont finalement dû courir !
Ensuite, il y avait énormément de bruit autour de la salle 204 : travaux, passant.es bruyants dans le couloir, et un groupe très bruyant dans la salle juste à côté. La surveillante n'a pas tenté de réduire les bruits environnants, pire, elle a même ouvert les portes. Impossible de se concentrer. De plus, c'est tout au long de l'épreuve que plusieurs collègues ont dû quitter l'amphi Colbert pour rejoindre la salle 204 faute de connexion stable...
Tous les stagiaires étaient sous tension, ceux qui craignaient que leur connexion "saute", ceux qui ont couru de l'amphi jusqu'à la salle 204, etc...
Au vu de toutes ces difficultés, Solidaires finances Publiques s'interroge sur les conditions particulièrement déplorables de l'organisation des épreuves sommatives et de l'épreuve de rattrapage des A.
Nous ne doutons pas que vous ne souhaitez pas mettre en difficulté les stagiaires car la DGFiP n'a aucun intérêt à sanctionner des stagiaires qui, devons nous le rappeler ont déjà passé un concours !
Alors, nous vous demandons quelle est la finalité de ces épreuves, comment est-ce possible de rendre quasi impossible des épreuves? Avez-vous pris l'attache des formateurs et formatrices pour savoir si ces épreuves étaient réalisables et pertinentes ?
Nous vous demandons solennellement, concernant les stagiaires A qui ne valideraient pas leur épreuve de rattrapage de leur redonner une chance de réussir cette épreuve et de réunir toutes les conditions matérielles propices à une concentration optimale. »
Par ailleurs, nous souhaiterions connaître avec détail le nombre de stagiaires qui ont passé les épreuves de rattrapages et combien les ont réussies.
Solidaires Finances Publiques demande également du temps supplémentaire pour passer ces épreuves de rattrapages.
Concernant les oraux collectifs, les explications données aux stagiaires qui n’ont pas validé restent lunaires. En effet, les arguments invoqués rendent les critères de notation opaques. Quels sont les critères objectifs de notation ?
Galop d’essai :
Concernant ce galop d’essai les stagiaires déplorent une épreuve mal calibrée. En effet, comparé aux épreuves de l’année dernière, deux épreuves supplémentaires ont été ajoutées (la bureautique et la recherche documentaire) pour le même temps d’épreuve de 3h30.
En plus de générer un stress pour les stagiaires, l’absence de correction rend ce galop inutile .
Solidaires Finances Publiques est favorable à la suppression des galops d’essai comme proposé lors du Groupe de Travail de la formation professionnelle du 10 mars, et, à la mise à disposition des annales des années précédentes. En complément, nous demandons la mise à disposition de plus de créneaux de soutien après la publication des annales.
Évaluation sommative
Nous demandons une consigne claire et uniforme sur les moteurs de recherche qui peuvent être utilisés pendant l’évaluation sommative.
Au vu des arguments mentionnés il y quelques instants sur les épreuves supplémentaires, nous demandons plus de temps pour la réalisation de l’évaluation sommative.
Par ailleurs, la communication des résultats de cette épreuve aura lieu le 29 avril et le rattrapage le 5 mai. Ce délai laisse peu de temps aux stagiaires pour préparer sereinement ce rattrapage sachant qu’il y aura eu les oraux individuels. Nous demandons donc une communication des résultats plus tôt, cela évitera une source de stress supplémentaire aux stagiaires.
Une fois de plus nous dénonçons le caractère anxiogène des évaluations notées. Pour Solidaires Finances Publiques, une refonte totale du système d’évaluation est nécessaire.
Pourquoi ne pas envisager, des évaluations moins denses, plus régulières pour valider l’acquisition de thématiques ?
Séance de soutien et de reformulation :
Tout comme c’est le cas pour les collègues qui sont dans le bloc Gestion fiscale, nous demandons l’unification de ce système pour l’ensemble des blocs afin que toutes et tous puissent bénéficier de séances de reformulation régulières.
Ordre du jour :
Concernant les documents préparatifs fournis à ce conseil de promotion, nous n’avons pas la même analyse statistique.
En effet, nous ne considérons pas qu’un stagiaire assez satisfait l’est. Pour nous, les chiffres sont biaisés, seuls 57 % des stagiaires sont satisfaits de la formation en socle. Sur la même logique, une évaluation en cours d’acquisition est assez satisfaisante donc à vos yeux satisfaisante !
Le nombre de stagiaires inscrits sur les séances de soutien en bloc est alarmant. Environ 69 % des stagiaires GPE, plus de 30 % des stagiaires en gestion fiscale, environ 25 % des stagiaires en GPL et environ 40 % de ceux en CF ont demandé des séances de soutien. Il s’agit d’un bon indicateur du niveau d’anxiété des stagiaires et de la densité des cours. Nous ne sommes pas des oies que l’on gave de connaissances et d’informations.
La marche forcée de cette scolarité rénovée ne permet pas aux stagiaires d’assimiler au fur et à mesure la teneur des cours et il est impossible de se sentir prêt à la prise de poste à l’issue de la formation.
En ce qui concerne le dispositif d’optionnalité, nous vous demandons les statistiques exactes des activités pratiquées par celles et ceux qui ont été dispensé·es.
IV. Mouvement de mutations et problèmes logistiques
Pour terminer cette liminaire, nous souhaitons revenir sur les mouvements de mutations et plus particulièrement sur les collègues qui voient déjà leur affectation locale supprimée. Les stagiaires sont la variable d’ajustement dans leur direction. Nous le savons M.RAMIR, ceci n’est pas de votre ressort. Cependant nous comptons sur la communication qui existe entre l’ENFIP et la DG pour les interpeller sur ce sujet qui est inquiétant pour les collègues et malheureusement de plus en plus fréquent.
Concernant la prime de stage, elle n’est pas réévaluée entre le stage en établissement et le stage pratique probatoire. Or, les affectations modifient considérablement les besoins financiers. Il serait donc normal de réévaluer la prime de stage lors du départ en formation pratique. Que l’on reste en Ile-de-France ou que l’on parte en province, les frais liés au départ en services sont conséquents et nous ne pouvons accepter de voir des collègues pénalisés financièrement.
Tout comme pour les contrôleurs, nous souhaitons attirer votre attention sur des problèmes d’intendance qui entraînent pour les stagiaires des conséquences parfois compliquées. A titre d’exemple, faire finir la scolarité le 6 mai entraîne pour certains collègues de l’établissement de Noisiel un mois de loyer complet à payer. Pouvez-vous envisager de faire le nécessaire auprès de l’ALS et autres organismes sociaux afin de faire un prorata au nombre de jours occupés le mois de mai ?
Enfin, pendant la formation pratique, les suspensions de cours sont imposés par l’ENFIP. Si cela permet une équité entre tous les stagiaires, cela pose également des problèmes organisationnels que ce soit pour les stagiaires ou pour les services. A ce titre, nous proposons une évolution de ce fonctionnement. La suspension de 4 semaines resterait la même mais ne serait pas imposée au mois d’août. Des jours pourraient être flottants. Cela permettrait une meilleure organisation des services et plus de flexibilité pour les stagiaires.
Pour conclure nous rappelons notre attachement à l’instance du Conseil de promotion et déplorons toutefois d’être obligés au fil des années de revenir sur les mêmes points qui peinent à évoluer.
Compte-rendu
Ce compte-rendu est présenté différemment, vous trouverez en noir les questions posées et en couleur les réponses apportées par les membres de la Direction de l’ENFIP ou des établissements sur les points que nous avons soulevés.
Nous avons commencé notre propos liminaire par le contexte international avec la guerre en Ukraine actuellement et en rappelant l’importance de la paix.
I. Dialogue social :
- Grève
Serait-il possible de pérenniser le basculement en distanciel en cas de prévisions de grèves ?
Nous avons ensuite abordé la grève reconductible du 25 mars qui pourrait impacter l’évaluation du 28 mars, en demandant que l’administration anticipe au mieux ce mouvement de grève pour permettre aux stagiaires de passer leurs évaluations sommatives dans les meilleures conditions. Nous avons proposé qu’elle soit effectuée en distanciel si les conditions n’étaient pas réunies et à défaut, un report de cette évaluation dans l’hypothèse où une majorité de stagiaires ne pourraient se rendre dans l’établissement .
Réponse de M. RAMIR: la direction est attentive au mouvement social, il y a des solutions alternatives pour rejoindre l’établissement.
Ce à quoi nous avons répondu : comment fait-on pour repartir de l’établissement?
Madame CARTIER a indiqué : « Nous serons en heure de pointe, il y aura des transports en commun ». Elle a ajouté que sans transport en commun il était toujours possible de prendre un Uber, pour rejoindre le RER ».
Nous avons alors rétorqué : Il est vrai que nous avons un salaire d’AGFIP. Ce à quoi nous n’avons pas eu de réponse…
- Organisation conseil de promotion
Depuis décembre 2019, nous soulevons la problématique de la tenue du conseil de promotion sur une seule demie journée. N’ayons pas eu de réponse jusqu’à ce jour, nous avons insisté pour avoir une position claire de l’administration.
Réponse de M. RAMIR : au-delà du raisonnable, la demie-journée semble suffisante : cela dit je ne suis pas fermé à un changement.
Cependant nous en avons encore fait l’expérience lors ce conseil de promotion : la durée de séance n’est pas suffisante. Lors du second tour de parole, il y a eu un sentiment de faire au plus vite pour finir à l’heure. Nous avons fini le conseil de promotion à 13h10 (fin prévue à 12h30)
- Forum Odissée
Nous avons exigé la mise en place du forum Odissée pour Clermont-Ferrand qui déjà en fonction à Noisiel. Celui-ci est important pour le dialogue entre les stagiaires et la direction des établissements.
Réponse de M. JOUFFRET : « je prends les bonnes pratiques et ne vois pas trop d’inconvénient ».
Réponse de MME CARTIER : « Le plus important de ce forum est qu'il ne doit pas se substituer au rôle du relation stagiaire ».
Cependant MME CARTIER envisage de ne pas reconduire ce forum l’année prochaine, car elle estime qu’il y a des discussions qui ne concernent pas 500 personnes.
Ce à quoi nous avons répondu : il serait intéressant d’avoir un forum pour la discussion entre stagiaires quite à ce que le ou la relation stagiaire soit en charge du forum.
- Conférence estivale en juillet 2022
Nous avons demandé à la direction si le dispositif de conférences mis en place l’année dernière avec un retour en établissement sera renouvelé pour notre promotion. Si oui, nous avons exigé la prise en charge de l’ensemble des frais inhérents à ce déplacement.
Réponse de M. RAMIR : « c’est une très bonne question, on y travaille, ces conférences avaient bien été accueillies par la précédente promo. Il y a des intervenants de haut vol sur des sujets qui ne peuvent vous laisser indifférents. Elles auraient lieu entre fin juin et avant le 14 juillet. Sachant que la 1ère semaine de juillet sert de rencontre/point d’étape avec les chefs de service sur le stage pratique probatoire. Elles devraient se dérouler dans les mêmes conditions que l’année dernière soit 1,5 jours avec une nuitée sur place. Le déplacement serait pris en charge par la direction mais pas l’hébergement puisque nous avons l’indemnité de stage qui est supposée couvrir les frais d’hébergements ».
Prévoyez vos colocations pour cette nuitée :p .
II. Contexte sanitaire
A l’heure où la levée des obligations sanitaires est décidée partout, nous avons demandé la levée partielle ou totale de certaines restrictions conformément aux consignes de la DG.
Propos introductif de M. RAMIR concernant le contexte sanitaire: « il y a des consignes de prudence. Nous voulons que vous finissiez la scolarité en bonne santé en limitant les risques. Les plexiglas ne sont plus en vigueur dans les restaurations collectives, mais ils nous protègent pendant les repas. » Il a donc laissé la décision aux chefs d’établissements.
- les plexiglas de la cantine de Noisiel
Madame CARTIER confirme ces propos elle a ajouté que le virus n’avait pas disparu, l’objectif était de limiter au maximum les risques en établissement, surtout à l’approche des évaluations. Concernant les plexiglas elle a dit : « ils ont été compliqués à monter, ils sont compliqués à démonter et il faudrait être sur de ne pas avoir à les réinstaller. De plus, cela a représenté un coût pour l’ENFIP. Par prudence on les laisse ».
- la reprise des activités ATSCAF proposées dans les 2 établissements :
Réponse de Madame CARTIER: « pour NOISIEL elles ont été reprises ».
Réponse de M. JOUFFRET : « pour CLERMONT-FERRAND il y a des sujets d’animateurs qui impactent l’association. Il y a également l'espoir d’avoir un permanent de la fédération ATSCAF pour les promos suivantes. » Il lance également un appel au bénévolat des stagiaires pour proposer et animer des activités et espère la reprise de ces activités avant la fin de notre scolarité.
- le rétablissement de l’espace de détente de l’établissement de Noisiel :
Réponse de Madame CARTIER : « conditionné à la fin des travaux (normalement la fin de semaine prochaine pour l’espace cafétéria) ».
- la mise à disposition des casiers de l’établissement de Clermont-Ferrand :
M. JOUFFRET ne veut pas recréer ce lieu de brassage en précisant qu’il y avait 1 à 3 cas de manière continue. Les ordinateurs peuvent rester dans la salle à la pause méridienne. Solidaires Finances Publiques a proposé de laisser les ordinateurs les soirs dans les classes. Cela pourrait être une solution pour le mois et demi qui reste. Ce à quoi M. JOUFFRET n’avait pas l’air fermé.
Pour la prochaine promotion, au vu de la volumétrie du nombre de stagiaires, les casiers seront réhabilités.
III. Organisation pédagogique et scolarité
- Épreuve de rattrapage :
Concernant le mail indiqué en liminaire sur les conditions déplorables de passage de l’épreuve, sa complexité et sur la durée jugée trop courte. Nous avons demandé comment sont conçues les épreuves.
Réponse de M. RAMIR: « Les sujets sont réalisés UC et par UC par des groupes de formateurs ainsi que par les responsables pédagogiques ( conception inter établissement) puis ils sont testés par d’autres formateurs ». Cependant ils n’ont pas connaissance des UC réalisées par les autres et n’ont donc pas de vision globale. L’ensemble des sujets est envoyé à la direction de l’ENFIP qui est chargée de faire les arbitrages et assemblages de l’épreuve. Il semblerait que ces arbitrages ne soient correctement effectués ce qui explique le problème de calibrage des épreuves.
Nous avons également demandé si les stagiaires qui ne valideraient pas leurs épreuves de rattrapage auraient une nouvelle chance et quels sont les taux de réussite de ces épreuves de rattrapage.
Réponse de MME CARTIER : « je suis désolée de la situation. Même les informaticiens ont du mal à cerner le problème. Il y a eu du temps de compensation permettant à ceux qui ont été impactés par ces incidents de ne pas perdre du temps d’épreuve. Concernant les nuisances sonores : je n’y étais pas mais les stagiaires sont des cadres A et à ce titre il fallait oser demander à fermer la porte ». Pour Madame CARTIER, ce n’est pas les conditions de travail qui ont joué pour ceux qui n’ont pas validé.
Elle a également précisé : « pour la validation, toutes les UC ne doivent pas forcément être validées ».
Les taux de réussite aux rattrapages sont les suivants :
- TVA-Finances Publiques : sur 7 stagiaires, 4 restes non acquis
- Comptabilité : sur 150 stagiaires, 79 restes non acquis
- enseignement juridique : sur 42 stagiaires, 2 restes non acquis
Nous avons également demandé du temps supplémentaire pour passer ces rattrapages.
MME CARTIER a indiqué que 30 min d’épreuve c’était effectivement trop court et que pour les prochaines épreuves, il y aurait plus de temps.
- Oraux collectifs
Quels sont les critères objectifs de notation ?
M. BESELLAT nous a indiqué qu’il n’y avait pas de critères subjectifs en précisant « qu’il ne faut pas s’imaginer que les notes dépendent de l’humeur du formateur ». Parmi les critères de notation objectifs : Il faut évaluer le collectif, la fluidité des échanges,éviter les tensions, la qualité des réponses, respect du temps de parole, l’acquisition des règles de déontologie,le comportement adapté….
- Galop d’essai :
Nous avons dénoncé une épreuve mal calibrée , épreuve de bureautique et de recherche documentaire ajoutées pour le même temps d’épreuve 3h30 .
Mme CARTIER a indiqué qu’aucune épreuve n’avait été supprimée, qu’il s’agissait juste d’un retour normal des choses. En effet, l’année dernière les épreuves de bureautique et de recherche documentaire ont été supprimées, car au vu de la scolarité en total distanciel ces matières n’avaient pas été enseignées et donc pas évaluées .
- Évaluation sommative
Nous avons demandé une consigne claire et uniforme sur les moteurs de recherche qui peuvent être utilisés pendant l’évaluation sommative.
Réponse de Mme CARTIER : « le but de la recherche documentaire est de rechercher dans la doctrine de la DGFIP »
Ils ont précisé qu’il ne fallait pas se noyer non plus dans l’ensemble des informations à notre disposition.
Ils ont fini par conclure qu’il s’agissait d’une épreuve professionnelle et qu’ayant toutes les informations et moteurs de recherche à disposition dans les services, il en serait de même pendant l’épreuve.
Nous avons demandé plus de temps pour la réalisation de l’évaluation sommative.
Réponse de M RAMIR : « Ce n’est pas forcément la solution, il faut faire un sujet qui rentre dans le volume horaire ».
La communication tardive des résultats par rapport au rattrapage et aux oraux individuels ne permet de préparer sereinement ce rattrapage.
Réponse M RAMIR : La correction est prévue entre le 28 mars et le 29 avril. Les travaux de correction sont complexes (résultat par échantillon et un réajustement des corrections). La seule marge de manœuvre c’est d’essayer de faire en sorte que cette correction soit plus rapide.
- Séance de soutien et de reformulation :
Nous avons demandé plus de soutien/ reformulation et TTA pour les stagiaires.
M RAMIR a reconnu que la scolarité était dense, ça leur est remonté depuis plusieurs années.
Des groupes de travail sont en cours pour donner des axes d’amélioration sur la scolarité, afin de dédensifier les cours et examiner des ajustements que l'on peut apporter sur le contenu des formations.
- Taux de soutien demandé par les stagiaires
Le nombre de stagiaires inscrits sur les séances de soutien en bloc est alarmant. Environ 69 % des stagiaires GPE, plus de 30 % des stagiaires en gestion fiscale, environ 25 % des stagiaires en GPL et environ 40 % de ceux en CF ont demandé des séances de soutien. Il s’agit d’un bon indicateur du niveau d’anxiété des stagiaires et de la densité des cours.
Réponse Mme CARTIER a indiqué qu’elle ne considérait pas ces chiffres comme alarmants mais comme un indicateur sur la volonté des stagiaires de se sentir rassurés.
IV. Mouvement de mutations et problèmes logistiques
- Problématiques financières et de mutation locales
Réponse : les remontées sont faites auprès de la DG,
- Fin de scolarité
Il y avait des craintes liées au fait que sur certaines conventions de mise à disposition de logement était indiqué « tout mois commencé (occupation du logement le 1er jour du mois commencé) est intégralement dû »
Réponse de Madame CARTIER après demande à la référente de l’ALS : Il y a un prorata qui sera fait , le loyer du mois de mai sera donc réglé pour la période du 1er au 6 mai.
Réponse de M JOUFFRET « Pour Clermont, souplesse fait jusqu’au 9 mai sans surplus »
- Suspension de cours de 4 semaines au mois d’août
Nous avons demandé des jours flottants et non fixes en août, pour permettre une meilleure organisation des services et plus de flexibilité pour les stagiaires.
Réponse de M RAMIR : il y a des points de passage entre les chefs de services et les collègues donc ce n’est pas possible de mettre en place ces jours flottants
V-Informations supplémentaires :
- Recrutement des chargés d’enseignement
Monsieur RAMIR a indiqué qu’il y avait un recrutement actuellement de 42 enseignants qui sont en train de suivre un stage probatoire à Nevers, afin de garder cette force d’enseignantes sur les différents métiers.
Nous avons demandé si ce recrutement permettrait d’augmenter le nombre d’enseignants et ainsi faire des classes moins importantes.
Il nous a précisé que les affectations ne sont pas connues par l’ENFIP avant la scolarité mais au moment des mouvements locaux. Donc il est difficile de jauger la quantité d’enseignants nécessaires pour tel ou tel bloc .
Cependant les 42 arrivées ne combleront que le départ des formateurs actuels.
- Spécialité PCRP
Pour ceux qui sont affectés en PCRP : nous avons indiqué que la formation en bloc ne donnait pas les clés nécessaires pour la bonne prise en main de son poste.
Monsieur RAMIR a indiqué que la scolarité est un exercice d’équilibre entre la durée de scolarité (phase de socle et bloc fonctionnel à la suite des mut et phase probatoire pour appréhender son métier) . La scolarité etant en perpétuelle adaptation, il y aura des ajustements sur la prochaine promotion pour ceux en PCRP.