Stanislas Guérini n’a de cesse de dénoncer le faible nombre de licenciements pour insuffisance professionnelle dans la Fonction Publique, regrettant une échelle de sanctions pas assez étendue pour sanctionner les fautes commises par les agent.es. Le ministre parle bien de renvoyer les fonctionnaires au gré des arbitraires hiérarchiques et des coupes budgétaires.
Plus prolixe dans les médias que face aux organisations syndicales de la Fonction Publique, Stanislas Guérini s’est lancé dans une campagne médiatique clairement démagogique en pratiquant, tel un sport olympique, le fonctionnaire bashing. Disant vouloir mettre fin au tabou du licenciement pour insuffisance professionnelle et alors même que la procédure existe déjà, martelant que la motivation des uns passe par la révocation des autres, Stanislas Guérini pense certainement flatter l’individualisme ambiant ainsi qu’une partie de l’opinion encline à critiquer les fonctionnaires. Il permet également à la droite de jouer la surenchère, mais passe cependant clairement à côté de la question majeure qui intéresse nos concitoyens : celle de l’amélioration du service public rendu et dû aux usagères et usagers.
Le 1er mai est la journée internationale des travailleurs et travailleuses. Dans la plupart des pays elle est chômée et fériée. Cette tradition trouve son origine historique dans le combat pour obtenir la réduction du temps de travail avec la journée de huit heures et en réaction à la répression syndicale.
Comme l’a rêvé G. Attal, le Ministre de la transformation et de la fonction publiques s’attaque une nouvelle fois aux fonctionnaires et donne mandat aux directeurs généraux des administrations d’y aller à fond !