Nous sommes aujourd’hui à quelques jours d’une étape cruciale dans la vie démocratique de notre administration, à savoir les élections professionnelles. À ce titre, Solidaires Finances Publiques souhaite te présenter ce que nous portons au quotidien, tant au niveau local que national, pour te défendre, défendre les agents et agentes des services informatiques de la DGFiP, défendre notre administration et notre service public.
Pour notre syndicat, les informaticiens sont avant tout des agentes et des agents de la DGFiP et leurs missions informatiques sont et doivent demeurer liées aux métiers des Finances Publiques. À ce titre, ils doivent être traités de la même manière que l’ensemble des collègues de la DGFiP.
Ce que nous portons pour les agentes et les agents
Solidaires Finances Publiques place au cœur de son revendicatif informatique la reconnaissance de la technicité et des compétences des agents. Cette reconnaissance passe par un régime indemnitaire adéquat, mais également par un mode d’accès aux concours et examens en adéquation avec les métiers exercés. Nous réaffirmons la nécessité de maintenir l’ensemble des qualifications et concours existants. De plus, nous portons la demande que des options spécifiques « informatique » soient introduites dans les épreuves comme pour tout autre service des Finances Publiques. Ces épreuves doivent permettre aux agents des directions informatiques de passer les concours et examens dans des conditions égales aux collègues des autres sphères de la DGFiP.
Comme pour tous les autres services, Solidaires Finances Publiques condamne l’externalisation des missions via le recours à des prestataires et tout recrutement de contractuels dans les métiers informatiques.
Pour nous, une meilleure transparence dans les affectations locales passe par une clarification des règles de gestion, avec des affectations plus fines et une véritable coordination entre le SSI (Services des Systèmes d’Information) et les bureaux RH lors de l’élaboration des mouvements.
De plus, une revalorisation des modalités des astreintes doit être revue au plus vite. Solidaires Finances Publiques demande que le travail exigé par l’administration en dehors des plages d’horaires variables soit réglementé par un cadre national, reconnu et indemnisé et/ou compensé.
Ce que nous portons pour nos missions
Solidaires Finances Publiques exige que tous les services actuels soient pérennisés tant en charge de travail qu’en emplois. Dans le but de faire reconnaître l’étendue de notre savoir-faire et de notre technicité et de garantir un fonctionnement optimal de ces services, nous demandons qu’une réflexion approfondie puisse être menée sur la réalisation de travaux pour d’autres administrations.
Solidaires Finances Publiques demande un arrêt immédiat de toutes les suppressions d’emplois dans les services d’assistance et un recrutement d’agents fonctionnaires qualifiés partout où c’est nécessaire et à la hauteur des besoins.
Pour Solidaires Finances Publiques, les conséquences à moyen et long terme sur les effets des gains de productivité de ces méthodes DevOps doivent alerter : des services comme l’INTEX et les services de qualification (cycles courts, livraison du produit complet plusieurs fois par mois...) risquent de disparaître et les services d’exploitation système du fait du déploiement automatique du produit fini de diminuer drastiquement.
Les services d'exploitation qui administrent les systèmes de type gros système (MAINFRAME GCOS ZOS) et/ou les applications installées (REC, PEZ, MEDOC, ILIAD, MAJIC ...) depuis les années 1980 doivent être « modernisés et actualisés » pour résorber la dette technique mise en évidence notamment par le rapport de la Cour des comptes traitant de l’informatique à la DGIP.
Pour les services d’administration système, réseaux,ou applicatifs issus du feu projet COPERNIC, les emplois existants doivent être tous pourvus, et les collègues doivent pouvoir accéder à une formation professionnelle de qualité et en proximité afin de conserver leur grande technicité. Solidaires Finances Publiques continuera à porter la revalorisation du régime indemnitaire des astreintes et des heures supplémentaires.
Ce que nous portons pour notre informatique
S’agissant de notre maîtrise de l’outil informatique, Solidaires Finances Publiques combat toute forme de dépossession de cette maîtrise mise à mal par la politique du « tout numérique » mise en œuvre par le SGMAP (Secrétariat Général pour la Modernisation de l’Action Publique) et de la DINUM (Direction interministérielle du numérique).
Selon nous, l’objectif de l’administration est clair : il s’agit de gérer les services informatiques de l’État en important progressivement des méthodes de management issues des entreprises de services du numérique.
Et faire en sorte que les agents de l’État puissent être déplacés d’une administration à l’autre, d’une résidence à l’autre au fil des besoins des administrations, tout ceci sous la houlette du ministère de l’Intérieur.
De plus, la Direction générale n’hésite plus maintenant à recourir à des prestataires, même pour des missions et travaux sans apport technique notable ! Ceci est inacceptable et nous le dénonçons de manière systématique.
Solidaires Finances publiques dénonce également le recours de plus en plus massif aux contractuels. Même si ces recrutements ne sont pas à mettre sur un même plan d’égalité avec le recours aux prestataires, il s’agit d’emplois précaires qui ne doivent pas perdurer en tant que tel.
Pourquoi voter Solidaires Finances et Solidaires Finances Publiques ?
Pour défendre et porter une informatique avec des moyens budgétaire pérenne, des emplois en adéquation et des conditions de travail décentes !