Depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron au pouvoir, les choix budgétaires ont toujours été les mêmes : ceux des baisses des prélèvements obligatoires favorisant les plus fortunés et les grandes entreprises. Cette politique était soit disant essentielle pour favoriser la compétitivité, la croissance et les emplois. Or, le bilan est tout autre. Ces choix budgétaires n’ont fait, année après année, que dégrader les comptes publics et vider les caisses de l’État : 62 milliards de recettes en moins selon la Cour des Comptes. Sans oublier qu’ils ont aussi dégradé encore plus les services publics déjà mis à mal par les politiques libérales depuis des décennies et ainsi développé les inégalités et les injustices.
Solidaires Finances Publiques présente sa publication : l’IA aux impôts, réflexions et actions syndicales, aux éditions syllepse. L’intelligence artificielle est aujourd’hui sur toutes les lèvres. Tout le monde, ou presque, semble avoir un avis sur l’IA. Pourtant, une population reste curieusement absente – ou du moins volontairement écartée – de ces débats : les salarié.es et, en particulier, les agent.es de l’administration fiscale.
A l’appel de l’intersyndicale Fonction publique, les agentes et agents publics se sont mobilisés ce jeudi 5 décembre pour refuser d’être la variable d’ajustement budgétaire, quel que soit le gouvernement en place.
Le projet de la loi de finances 2025 arrive au Sénat… et un pseudo bras de fer se déroule au sein du gouvernement entre Premier Ministre et Ministre de l’Économie et des Finances. En effet, ce dernier met en garde le 1er ministre sur « l’impôt de trop » qui tuerait la compétitivité des entreprises, contribuerait à affaiblir la richesse produite en France et entraînerait une accélération des plans de licenciements.