Solidaires Finances Publiques appelle l'ensemble des personnels de la DGFiP à la grève ce 23 novembre 2017, jour du comité technique de réseau qui doit valider un nouveau volume de suppressions d'emploi.
La Direction générale des Finances Publiques subit un véritable plan social depuis de trop nombreuses années : 37 600 suppressions d'emploi depuis 2002. Le projet de loi de finances 2018 entérine une nouvelle fois 1 600 suppressions d'emplois et les années qui suivent, selon des sources avisées, verront disparaître entre 4 000 et 5 000 emplois par an sur la durée du quinquennat.
Solidaires Finances Publiques dénonce depuis des années, la détérioration de la qualité des missions et les conditions de travail des agent-es due à une charge qui croît pour l'ensemble de services et des personnels.
Malgré notre opposition, le démantèlement de la DGFIP se poursuit avec la fermeture, la fusion, la concentration de structures et intègre de la flexibilité et la précarité dans les garanties des agent-es. La DGFiP va fermer plus de 600 implantations notamment dans les zones rurales.
À l'appui de cette déstructuration programmée, le gouvernement met en place un comité de l'action publique, CAP 22 qui doit réfléchir sur l'avenir de l'action publique et de ses services, sans tabou, pouvant aller jusqu’au transfert, externalisation ou abandon de certaines missions.
Pour Solidaires Finances Publiques, ces choix sont inacceptables. L'ensemble des missions de la DGFiP sont budgétairement rentables et socialement utiles, notamment avec une fraude et évasion fiscales qui grèvent les caisses de l’État de près de 80 milliards d'euros par an.
Cette journée de grève est un acte de légitime défense, Solidaires Finances Publique organise un rassemblement à 13 heures devant Bercy, et pour illustrer le démantèlement de l'administration Solidaires Finances Publiques a publié une annonce sur Leboncoin proposant à la vente des bureaux de Bercy.
Ce rassemblement est l'occasion pour Solidaires Finances Publiques d'organiser une conférence de presse pour expliquer les raisons de ce mouvement.