Alors que le gouvernement s’entête à maintenir son projet de réforme de retraite, la rue avec les manifestantes et manifestants sur l'ensemble du territoire, a une nouvelle fois exprimé leur opposition à ce dernier. Mobilisation qui reste historique dans la durée depuis 1968.
Les personnels de la DGFiP, avec un agent sur 5 en grève, ont une nouvelle fois participé à ce mécontentement durable général qui démontre que la colère est profondément ancrée.
En moins de 12 mois, les agent.es des finances publiques ont connu plus de 10 jours de grève contre la destructuration de la DGFiP et contre le projet "retraite", depuis le 5 décembre (date à laquelle plus de 40 % de grévistes ont été recensés).
Les agentes et les agents de la DGFIP ne sont en effet pas épargnés par des politiques successives de disette budgétaire : baisse drastique des moyens : suppressions de 25 000 emplois depuis 2008, absence de reconnaissance, dégradation des conditions de travail, réduction du maillage territorial....
Par cette nouvelle journée, les agentes et les agents ont exprimé leur refus des projets gouvernementaux qui remettent en cause le modèle social basé sur les solidarités, la destruction du Service Public pour tous et qui participent au Vivre ensemble.
Cette politique globale, et singulièrement ce projet de réforme des retraites soit-disant universel, n'engendrera qu'inégalité et inéquité. Il ne servira que certains intérêts particuliers notamment celui de la Finance incarné par les systèmes par capitalisation.
Or, la pérennité de notre système par répartition est tenable budgétairement si d'autres choix politiques sont faits notamment la fin des exonérations des cotisations sociales (de nombreuses « niches sociales » notamment).
Aussi, Solidaires Finances Publiques invite à poursuivre la mobilisation sous toutes les formes, en organisant les assemblées générales des personnels en participant d'ores et déjà aux manifestations ce samedi 11 janvier 2020, et en s'inscrivant dans tous les temps forts interprofessionnels.