La DGFiP et les agentes et les agents qui la composent font partie de ces invisibles qui ont permis au cours de l’année 2020 d’assurer la continuité de l’État, des Collectivités locales et des établissements de santé.
Grâce à leur implication et leur engagement au service de l’intérêt général, les personnels ont assuré les missions et ont largement contribué au soutien de l'économie et au "quoi qu'il en coûte" du président de la République.
Cette contribution au soutien de l'économie française n’est pas arrivée à son terme avec l'indemnisation des coûts fixes des entreprises qui nécessite du sur-mesure et une étude au cas par cas. La DGFiP fera à nouveau appel à la capacité d’adaptation et une nouvelle fois à la grande disponibilité des personnels de la DGFIP.
Ainsi les agent.es assuraient le traitement des demandes d'aides du fonds de solidarité, mais « en même temps » poursuivaient leurs missions premières recherche, contrôle, programmation, gestion des dossiers etc...
D’autres missions invisibles mais indispensables ont également été assurées :
- le soutien des personnes les plus en difficulté avec les bons de secours assurées par les collectivités locales
- le contrôle et le paiement des commandes portant sur le matériel médical, les masques, les gels hydroalcooliques
- le paiement des salaires des personnels de la fonction publique
- la campagne d’impôt sur le revenu, les réponses aux très nombreuses sollicitations effectuées dans des conditions souvent difficiles, aux interrogations et angoisses des contribuables particuliers et professionnels
- un contrôle fiscal adapté à la situation économique mais pas seulement : les objectifs du ciblage et de la procédure de régularisation des dossiers ont amené des résultats, mais ils risquent de devenir la norme...
Mais dans cette année 2020 marquée à la DGFiP par le « en même temps » les charges de travail ont augmenté, un nouveau volume de 1800 suppressions d’emplois a été validé et les réformes se sont poursuivies comme le Nouveau Réseau de Proximité, fusions, concentrations de services, créations de services nationaux en soutien à ces mêmes services fusionnés, dématérialisation et taylorisation des missions se sont accrues. La proximité affichée s’avère un éloignement des services avec toutes les conséquences que subissent et vont subir les contribuables, qu’ils soient particuliers ou professionnels.
La poursuite de ces politiques a une fois de plus fragilisé les services de la DGFIP, la qualité des missions et les conditions de travail.
A la DGFiP comme ailleurs, le monde d’après ressemble bien au monde d’avant mais en pire ! La crise n’a pas servi de leçon, bien au contraire.