Jean-Baptiste Eyraud du DAL et une activiste d'Attac embarqués par les forces de l'ordre après une action de désobéissance civile pour la justice fiscale.
Alors que des militant.es d'Attac, du Droit au logement, du collectif inter-hôpitaux et de Solidaires Finances Publiques dénonçaient pacifiquement à la Samaritaine les vrais assistés et l'impunité des ultra-riches et multinationales face à la fraude et l'évasion fiscales, deux participants ont été embarqués par les forces de l'ordre.
Augmentation des inégalités, refus idéologique de lutter contre la fraude fiscale, accentuation du nombre de suppressions de postes dans la Fonction Publique, les actions réalisées ce jour, notamment par des militants d’ATTAC et de Solidaires Finances Publiques, dénonçaient la surenchère de réformes destructrices portées par les «candidat.es des inégalités».
Alors que les dividendes versés par les entreprises du CAC40 sont en constante augmentation, leurs programmes n’ont autre finalité que de réduire la progressivité et le caractère redistributif de l’impôt, détruire toute notion de service public, retarder l’âge de départ en retraite, réduire à portions congrues les droits de succession et la fiscalité patrimoniale, liste non exhaustive.
Ces propositions, dont nombre d’entre elles ont déjà été initiées pendant le précédent quinquennat, se rejoignent sur un point: elles précarisent davantage les populations les plus défavorisées et multiplient les cadeaux pour les plus riches. L’arrestation, ce jour, des contestataires, témoigne d’une poussée autoritariste. Espérons à tout le moins que le cabinet McKinsey n’ait pas suggéré et facturé cette réplique policière dans l’un de ces illustres Power Point.
Plus que jamais, Solidaires Finances Publiques continuera de défendre la justice fiscale et sociale, les services publics, les missions de la DGFiP partout où il le faudra.
Si nous en doutions encore, il est désormais établi que tous les moyens de pression seront employés pour faire taire les moindres velléités de contestation. Solidaires Finances Publiques exige que les personnes interpellées soient relâchées sans délai.