Les agentes et les agents de la Direction Générale des Finances Publiques se sont une nouvelle fois mobilisés sur cette journée du 31 janvier avec plus d’un agent sur 4 en grève et une participation nombreuse dans les cortèges.
Par cette nouvelle action, ils confirment leur opposition déterminée à un projet régressif, injuste, discriminant et injustifié et ce malgré un message du Ministre de la Fonction et la Transformation publiques sur la messagerie personnelle des fonctionnaires faisant l’apologie d’une réforme non encore votée !
Solidaires Finances Publiques a condamné ce procédé intrusif dans la vie personnelle des fonctionnaires et particulièrement dans l’intimité des opinions personnelles en interpellant la Direction générale.
Le syndicat invite les responsables politiques à écouter les manifestants, grévistes et plus largement l’opinion publique qui rejettent ce projet.
Pour Solidaires Finances Publiques, le principe de la solidarité intergénérationnelle doit être maintenue avec un âge de départ à la retraite à 60 ans et une durée de cotisation à 37,5 annuités qui est possible à condition que la répartition des richesses soit juste et équitable.
Petit rappel, le financement des retraites est basé sur les cotisations sociales qu’elles soient salariales ou patronales. Depuis des années, des exonérations fiscales et sociales sont accordées pour soit-disant rendre compétitives nos entreprises et accorder du pouvoir d’achat supplémentaire à une partie des salariés (salariés au SMIC, salariés effectuant des heures supplémentaires, primes exceptionnelles...)
Ces choix politiques mettent en difficulté le système de financement à long terme avec une population vieillissante. Si le soutien à l’économie peut s’entendre, ce ne sont pas aux salariés et aux retraités d’en payer le prix fort, avec toutes les conséquences induites sur leur santé, leur pouvoir d’achat, bref : leur vie !
Solidaires Finances Publiques porte des revendications en matière de financement tout en confirmant son principe de solidarité :
- en assurant les bases des cotisations sociales par une augmentation significative des salaires,
- en obligeant à l’égalité salariale entre les femmes et les hommes,
- en mettant fin aux exonérations sociales et fiscales qui renforcent les inégalités sociales,
- en portant une réelle politique de l’emploi et non celle de la précarisation du travail.
Ces quelques pistes devraient faire l’objet d’un débat réel et posent un choix de société basée sur une meilleure et plus juste répartition des richesses.
Pour Solidaires Finances Publiques les mobilisations quelles que soient leur forme doivent se poursuivre et s’enraciner car d’autres choix sont possibles pour porter un monde meilleur.