Présidé par la ministre de la fonction publique, ce rendez-vous salarial a été renommé pompeusement « conférence salariale » afin, a-t-elle indiqué de marquer un effort de concertation, et de tracer des perspectives salariales ...
Alors que l’engagement des agent-es publics a été entier au cours de cette crise sanitaire qui dure toujours, ils et elles ne trouvent pas pour autant la reconnaissance de leurs efforts avec ce gouvernement libéral qui privilégie les premièr-es de cordée et pénalise toujours plus les premièr-es de corvée : l’ingratitude de la situation des personnels invisibilisés jusqu’ici - souvent des femmes - s’est dévoilée au grand jour.
Le 6 mai se tenait un Conseil Commun de la Fonction Publique (CCFP) normalement présidé par la Ministre, Amélie de Montchalin. Ce CCFP avait deux points à l’ordre du jour, l’examen du projet d’ordonnance favorisant l’évolution professionnelle de certains agents publics et le projet de décret relatif à la négociation et aux accords collectifs dans la Fonction publique.
La réforme de la haute fonction publique s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la loi de transformation de la fonction publique du 6 août 2019. Très médiatisée quant à un aspect de cette réforme - la suppression de l’ENA et son remplacement par l’Institut du Service Public -, elle va bien au-delà. Elle pose question quant au respect du statut général de la fonction publique dont l’objet est d’organiser une fonction publique indépendante et exerçant avec neutralité et impartialité les missions de service public.
Contribution syndicale de Solidaires Fonction Publique au miroir de la crise sanitaire.
Cette contribution n’est hélas pas exhaustive des difficultés aujourd’hui rencontrées par celles et ceux en situation de handicap dans la Fonction publique. Elle a été initiée au sein du réseau des mandaté-es Solidaires dans les Comités du FIPHFP (Fonds pour l’Insertion des Personnes Handicapées dans la Fonction Publique).