Ce 13 octobre l’intersyndicale interprofessionnelle appelle à une journée de grève et de manifestations pour la revalorisation des salaires, des retraites et des minima sociaux. Solidaires Finances Publiques s’inscrit pleinement dans cette journée en appelant les personnels de la DGFiP à se mettre en grève et à participer aux manifestations.
A la DGFiP comme ailleurs les fins de mois sont de plus en plus difficiles pour une majorité des personnels. La revalorisation du point d’indice de 1,5 % en juillet 2023 et la prime pouvoir d’achat versée en septembre ne comblent pas le manque à gagner de ces dernières années.
Aussi, l’urgence salariale est une réalité qui attend des réponses légitimes, concrètes et pérennes.
La DGFiP semble entendre cette colère des personnels en ouvrant des négociations sur la reconnaissance de l’engagement des agents et des agentes.
Les syndicats représentatifs de la DGFiP : Solidaires Finances Publiques, CGT Finances Publiques, FO DGFIP et l’alliance CFDT/CFTC Finances publiques sont présents à ces négociations pour y porter du plus pour l’ensemble des personnels et refuser des miettes. Nous portons la plateforme revendicative suivante :
- La revalorisation à 200 € mensuels de l’Indemnité Mensuelle de Technicité (IMT)
- La revalorisation de la valeur du point ACF (Allocations complémentaires de fonction)
- L’attribution de 40 points d’ACF pour l’ensemble des personnels
- La revalorisation de la prime de rendement
- La revalorisation à 50€ mensuels et le déplafonnement de l’allocation journalière forfaitaire de télétravail
- La revalorisation des remboursements de frais de déplacement, frais de scolarité
- L’adaptation des ACF responsabilité particulière, sujétions particulières ou expertise et encadrement
- Le refus de tout dispositif de rémunération au mérite y compris pour les cadres intermédiaires
Cette plateforme est légitime et réaliste, elle doit être entendue par la Direction générale. Pour Solidaires Finances Publiques, il est temps d’« exiger notre dû ». De l’argent, il y en a, mais il est confisqué par une minorité : en 2021, la rémunération moyenne des patrons du CAC40 s’établit à 7,9 millions d’euros annuel... Les fins de mois ne sont pas difficiles pour tout le monde !