Ce 31 janvier 2023 a une nouvelle fois été marqué par la forte opposition des salarié.es du privé, des fonctionnaires, des jeunes, des précaires et des retraité.es à la volonté de ce gouvernement de nous faire travailler jusqu’à 64 ans minimum. Partout dans les territoires, les manifestations étaient plus nombreuses et les cortèges ont rassemblé encore plus de monde que le 19 janvier.
Avec plus d’un agent sur 4 en grève et presque 1/4 des centres des finances publiques fermés, les agentes et agents de la Direction Générale des Finances publiques ont à nouveau montré leur opposition déterminée à ce projet de loi. Beaucoup ont pris un congé pour pouvoir manifester.
Alors que les sondages, les grèves et les manifestations montrent l’impopularité de ce projet de réforme, le gouvernement s’entête à vouloir la mettre en œuvre en affichant, comme il en a l’habitude, beaucoup de mépris envers celles et ceux qui s’y opposent. En effet, selon le gouvernement, nous ne défendrions que le droit à la paresse et une « société sans travail, sans efforts » ! Ce gouvernement fait le choix de tourner le dos à la justice sociale.
Cette nouvelle journée de grève et de manifestations démontre, une fois de plus, que passer sa vie au au travail n’est pas notre projet. Elle démontre aussi que d’autres choix économiques et politiques doivent être envisagés. Oui, aux finances publiques, nous savons pertinemment que de l’argent, il y en a pour financer nos retraites !
Face au mépris de ce gouvernement, face à sa volonté d’accentuer les inégalités, de baisser le niveau des pensions et de réduire les dépenses publiques sur le dos des salarié.es, nous devons dès à présent enraciner la mobilisation dans le temps pour le faire reculer !
C’est dans ce sens que Solidaires Finances Publiques appelle d’ores et déjà aux nouvelles journées de grèves et de manifestations interprofessionnelles du 7 et 11 février.
Solidaires Finances Publiques initiera également, dans l’unité la plus large des actions à la DGFiP sur l’ensemble du territoire.