Depuis le 19 janvier, la mobilisation contre le projet de réforme des retraites du Gouvernement ne cesse de s’amplifier dans la rue. Les manifestations massives du 11 février ont montré une nouvelle fois que ce projet, contrairement à ce que peut dire le Gouvernement, est toujours majoritairement rejeté par la population. Malgré cela, il s’obstine et s’enlise dans ses mensonges pour nous faire avaler sa réforme, comme cela vient d’être démontré pour la pseudo revalorisation des pensions minimales à 1 200 euros.
Prêt·es à durcir le mouvement pour gagner !
Face à cet entêtement, l’intersyndicale interprofessionnelle, plus que jamais unie, appelle à mettre le pays à l’arrêt dans tous les secteurs d’activités, ainsi que dans les lieux d’études, le 7 mars prochain. D’ores et déjà, la grève reconductible est annoncée à partir du 7 mars dans le rail et à la RATP.
Depuis le début de la mobilisation, les agentes et agents des Finances Publiques ont montré par la grève et dans les manifestations qu’elles et qu’ils étaient fortement opposés à ce projet. Et aux Finances nous savons que de l’argent, il y en a pour financer notre système de retraites.
Les agent·es de la DGFiP sont utiles ! Quand ils sont en grève, ça se voit !
Beaucoup d’agentes et d’agents des Finances Publiques pensent que quand ils sont en grève cela ne sert à rien. Non, nos missions ne servent pas à rien ! Elles sont même indispensables au bon fonctionnement de toute la société, comme nous l’avons démontré lors de la crise Covid. Notre présence et notre travail ont permis que les aides aux PME décidées par le Gouvernement soient versées, que les dépenses des hôpitaux publics soient honorées, que les particuliers puissent, même en mode très dégradé, déclarer leurs revenus, que les fonctionnaires soient payés. Et c’est toujours le cas au quotidien ! Mettre à l’arrêt la DGFiP pèsera également dans le rapport de force global, n’en doutons pas ! Et pour décider des suites du mouvement des rassemblements, assemblées générales de collègues peuvent être organisés le 8 au matin.
Une réforme qui va aggraver les inégalités femmes-hommes
Ce projet nuit à tous et toutes, mais particulièrement aux femmes qui, avec l’allongement de la durée de cotisations, auront plus de mal à atteindre le taux plein. D’ailleurs, déjà de très nombreuses femmes sont obligées dans le système actuel de travailler au-delà de 62 ans pour éviter d’avoir une pension de misère au vu de leur carrière hachée. Avec cette réforme, les femmes seront donc de plus en plus nombreuses à partir avec une retraite incomplète. Et, faute d’avoir réalisé le nombre d’annuités suffisantes à cet effet, elles seront frappées par la décote. Aujourd’hui le montant des pensions versées aux femmes est inférieur de 40 % à celui des hommes, avant pension de réversion. Le projet actuel va aggraver ces inégalités l. Et les femmes demeureront les grandes perdantes !
C’est pourquoi, cette année plus que jamais, il est important et nécessaire d’être en action, en mobilisation le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes !
Pour faire reculer ce Gouvernement,
c’est toutes et tous ensemble et en même temps
le 7 mars !
Toutes et tous en grève et en manifestations
Ce tract en version modifiable (accès réservé aux militant·es)