SOLIDAIRES FINANCES PUBLIQUES

C’est avec stupeur et impuissance que les collègues des Centre de Gestion des Retraites (CGR) après ceux du Centre de Service des Retraites (CSR) de Laval confrontés à des milliers d’appels de retraités qui n’ont pas été payés ou qui ont reçu des pensions en deçà du montant qui est le bon, ont découvert que la mise en œuvre du nouvel outil de paiement des pensions OCAPI a produit de nombreuses erreurs.

Nous ne connaissons pas à ce stade l’ampleur des dégâts mais a priori des pensions moindres ont été versées notamment avec un taux plein de CSG au lieu du taux réduit, des pensions de réversion au minimum garanti et surtout des ruptures de versement de certaines pensions !

Il s’avère comme en témoigne un retraité que certains d’entre eux n’ont tout simplement pas reçu leur pension d’avril, le 29 avril et que la régularisation, comme l’indique la réponse qui lui a été faite par le service des retraites, ne pourra vraisemblablement pas intervenir avant le versement de la pension de mai soit le 29 mai. Autrement dit deux mois sans ressources ! Un vrai scandale !

Solidaires Finances Publiques a envoyé un courrier à la Direction Générale pour dénoncer cette situation et exiger que le Service des Retraites de l’État verse au plus vite des acomptes aux retraités concernés !

Une fois de plus ce sont les agentes et les agents qui payent les pots cassés de la mise en place de nouveaux outils sans la moindre anticipation ! Les agents retraités privés de revenu et dans la détresse ne savent pas comment ils vont survivre pendant 2 mois et les agents des services sont en colère, car ce type d’erreurs auraient dû être anticipées afin de prévoir de mettre en place systématiquement des avances.

Au lieu de cela ce sont les agents chargés de l’accueil des usagers qui sont confrontés au désarroi des retraités sans pouvoir apporter de réponse !

Le Service des Retraites de l'Etat qui a visiblement eu connaissance des anomalies la veille du versement des pensions c’est-à-dire le 28 avril a de suite mis en place des travaux de recensement mais sans en avertir l’ensemble de la chaîne d’accueil des usagers.

Bref avec OCAPI c’est la pagaille dans les services qui dénoncent une surcharge de travail dans des conditions pour le moins insatisfaisantes avec un manque de communication et d’informations sur l’ensemble des structures, un manque de formation, des services exsangues avec des contractuels peu expérimentés parfois chargés de former les nouveaux contractuels au bout de 2 mois dans le service !

Il y a urgence à payer nos retraités, à évaluer la chaîne de travail et à renforcer les équipes en charge de remédier aux erreurs produites par la mise en place du nouvel outil de paiement !