Cette réunion avait comme objectif de faire un point sur la situation sanitaire actuelle et d 'envisager les perspectives à venir.
Le Directeur Général a tout d’abord rappelé que la situation à la DGFiP se dégradait à l’image de ce qui se passe dans le pays. Ainsi 200 cas de Covid ont été détectés la semaine passée et plus de 300 agents sont en quatorzaine. Sur le plan du télétravail, on est sur des taux qui n’ont jamais été atteints avec 45000 agents qui ont télé-travaillé la semaine passée et des taux quotidiens de plus de 35 %. Le DG a précisé qu’une attention toute particulière a été portée sur les départements qui sont en vigilance renforcée et que ces derniers ont connu une hausse du télétravail de 5 à 15 %. Pour lui cette hausse vient à la fois d’une mobilisation collective, mais également d’une recrudescence de la pandémie qui a comme conséquence une plus grande sensibilisation des agents et des cadres dans la période.
Sur la campagne IR à venir : à ce jour pas d’évolution ou de changement de cap pour l’administration. On reste sur une campagne qui doit se faire dans les meilleures conditions d’accueil possible, mais sans faire prendre de risques ni à la population ni aux agents. Le but est toujours de privilégier l’accueil à distance et notamment le numéro unique.
Solidaires Finances Publiques est intervenu sur plusieurs points :
- Sur le télétravail qui doit rester sur la base du volontariat et ne pas être imposé. De même nous avons dénoncé des tensions fortes qui peuvent exister entre les agents qui sont en télétravail et les autres. Il est impératif que le collectif de travail soit respecté et qu’une vigilance accrue soit portée sur ce sujet.
- Sur les ASA pour garde d’enfant qui doivent être réaffirmés dans leur principe en cas de fermeture de classe ou d’école/collègue/lycée, mais aussi de crèches et assistant.es maternelles.
- Sur la situation particulièrement préoccupante des agents du 93
- Sur le nettoyage des locaux et la sécurité absolue qui doit être celle de l’administration par rapport à ses agents,
- Sur le problème de la restauration collective
- Au vu de la dégradation rapide de la situation, nous avons également demandé s’il était prévu de mettre en place le PCA dans les jours à venir ?
Encore une fois peu de réponses concrètes à nos questions. Pour l’administration, la mise en place du PCA n’est pas d’actualité. Tant qu’une très grande partie du secteur privé reste ouvert, les services publics resteront accessibles et il n’est pas question de bouger sur ce sujet pour l’instant. Bien évidemment, si à un moment il y a une évolution au niveau des commerces, la situation pour les services publics pourrait évoluer. Mais elle est tributaire de la décision politique.
Sur les ASA garde d’enfants, ces dernières peuvent être accordées lorsque la fermeture des établissements impose de garder les enfants, et que la situation des deux parents est telle que le télétravail ne peut être envisagé. Les organisations syndicales ont rappelé que télétravail et garde d’enfants ne sont pas compatibles.
Sur la question de la restauration, le DG nous a demandé de lui faire remonter tous les cas concrets qui posent un problème, en affirmant que la direction générale va faire un état des lieux général. De même, un point va être fait sur le dispositif indemnitaire de remplacement en cas d’absence de restauration collective.
Suite à différentes remontées sur des questions portant sur le fonds de solidarité et dont les réponses des agents ont été relayées via les réseaux sociaux par des entreprises, l’anonymisation des réponses e-contact a été demandée ainsi que de rappeler les procédures aux directions pour protéger et accompagner les agentes et des agents menacés ou diffamés via ces réseaux. La DG va faire un point sur le sujet pour voir quelles mesures sont envisageables.