Le dialogue social concernant les taxes d’aménagement était au point mort depuis près d’une année. Nous n’avions guère d’illusions quant aux précieuses informations que consentirait à nous délivrer l’administration.

Seulement 4000 TU liquidées

Tout juste savons nous que seulement 4000 taxes d’urbanisme ont été liquidées sur l’ensemble du territoire pour 2023, une paille. Mais pour l’administration, pas de problème, les communes percevront massivement les rentrées fiscales du millésime précédent encore sous la compétence du ministère de l’écologie. La DGFiP s’entête à réciter une leçon bien apprise en réexpliquant en boucle les mécanismes d’exigibilité des taxes d’urbanisme et les dispositifs induits par l’utilisation des nouveaux applicatifs et modules de GMBI. Pire que ça elle se persuade que tout va bien, qu’il n’y aura aucune problématique pour la liquidation des taxes d’urbanisme. Nous imaginons aisément que l’ensemble des organisations syndicales s’inquiètent pour rien. L’applicatif GMBI et l’ensemble des ses composantes ont démontré à quel point ils fonctionnaient.

 

Si peu de collègues ayant suivi la mission

Pourquoi s’inquiéter du très faible nombre de personnels des DDT ayant choisi de suivre la mission et de venir plonger dans cet océan de tranquillité qu’est la DGFiP. Et parmi les collègues ayant décidé d’actionner un droit à retour, la DGFiP y voit des raisons personnelles ou un simple mauvais choix de carrière. Celà n’a sans doute rien à voir avec l’importante dégradation des conditions de travail révélées par les personnels dans une récente enquête IFOP. Sans doute est-il préférable de se voiler la face et d’imaginer encore la DGFiP hautement attractive.