Dans le cadre de la mise en place du Prélèvement à la Source (PAS), la DG avait réfléchi à un possible recours à des plateformes privées pour renforcer les centres de contacts et les CIS (Centre Impots Services) en cas d’affluence téléphonique.
Solidaires Finances Publiques, ainsi que la quasi-totalité des organisations syndicales, avait condamné ce recours au secteur privé. Pour nous, il n’était pas acceptable de privatiser une mission qui demandait à la fois une connaissance technique importante et une garantie de confidentialité. Rappelons ici que les futurs « téléconseillers » devaient disposer de deux jours de formation et de scripts de réponse fournis par la DGFiP… et c’est tout !
Nous apprenons donc par un article paru sur le site du journal Le Parisien le 23 juillet, que la DG a décidé d’abandonné ce projet, au motif qu’aucune société ne répondrait aux exigences posées. Il s’agirait là de la raison officielle. Plus prosaïquement, il est probable que la DG avait surestimé la demande du public sur le sujet, et que les CDC et CIS suffisent à l’heure actuelle pour répondre aux questions de nos concitoyens. Si sur le fond, nous ne pouvons qu’être satisfaits de cet abandon, nous déplorons encore une fois d’apprendre par la presse une décision de l’administration…