Après un été fortement caniculaire, le réchauffement climatique semble se poursuivre et marquer les centres d’appels de la DGFiP. Ainsi, depuis plusieurs jours, les Centres Impôts Service (CIS) et Centres de contacts (CDC) sont touchés par une très forte augmentation des appels liés au PAS.
Ceci bien-sûr n’est pas sans lien avec l’actualité… Si on peut entendre l’argument de la Direction Générale de renforcer le service rendu aux contribuables afin de ne pas prêter le flanc à la critique, on ne peut cependant que condamner les moyens employés. Ainsi l’ensemble des directions départementales ont mis en place tout un lot de mesures dérogatoires pour faire face à l’afflux d’appels :
- Affectation d’ALD
- Maintien des agents mutés au 1er septembre sur le CDC
- Détachement d’agents « volontaires » pour renforcer les CDC
- Augmentation de la durée des astreintes téléphonniques
Tout ceci avec l’accord et la bénédiction de la Direction Générale.
Pour Solidaires Finances Publiques, ceci est bien entendu inadmissible tant sur la forme que sur le fond.
Sur la forme, car il est inacceptable que des collègues soient privés de leur affectation au 1er septembre, ou détachés de manière arbitraire dans un service non demandé soi-disant par « nécessité de service ».
Sur le fond, car ce n’est pas aux agents de la DGFiP de payer les pots cassés et les conséquences d’un cafouillage inédit entre « Bercy » et l’Elysée.
Outre les centres d’appels, certaines remontées nous font déjà état de situations critiques et anxiogènes à l’accueil. Et ce n'est pas l'annonce du Premier ministre mardi soir qui va améliorer la situation, très loin de la.
Nous avons donc saisi la DG afin que ces situations prennent fin le plus rapidement possible. Nous serons très vigilants sur les conditions de travail de l’ensemble des collègues tant dans les centres d’appels qu’à l’accueil de l’ensemble des services.
N’hésitez pas à nous faire remonter tous problèmes sur la boite