Un message sur Ulysse en date du 2 novembre revient sur l'expérimentation de migration des bases locales ILIAD. Personne ne sera surpris de constater que le bilan est bien évidemment positif. Qui aurait pensé le contraire d'ailleurs ? L'opération va donc se généraliser d'ici à 2018, mais ne sera pas sans conséquences...
Rappelons que le but avoué de la Direction Générale est d'héberger sur un unique serveur national l'intégralité des 744 bases ILIAD actuellement dispersées sur les MMA des SIP et SIP-SIE, afin de rationaliser les travaux de maintenance.
À l'aube de futures suppressions d'emplois probablement très massives au cours du quinquennat (entre 3000 et 5000 /an) et d'une réflexion nationale qui s'ouvre sur le devenir des missions de l'administration, les conséquences ne peuvent être que négatives en termes de service public et d'implantation des services.
En facilitant et en supprimant toutes les contraintes techniques liées à la gestion des bases ILIAD, l'administration s'ouvre clairement un boulevard en matière de gestion déportée ou de travail à distance... voire bien sûr à de possibles fusions/suppressions de SIP ou SIP-SIE. Même si ce n'est pas l'objectif premier (quoique ?), ce regroupement programmé est indubitablement un pas supplémentaire vers de nouvelles suppressions de structures.
Savourons la phrase sur Ulysse précisant que la compétence géographique des services ne sera pas touchée, enfin pour le moment...