Au regard du contexte dramatique que les collectifs de la DGFiP vivent actuellement avec un nombre d'actes suicidaires en augmentation particulièrement inquiétante, Solidaires Finances Publiques a donc exigé de l'administration que des réflexions sur le travail s'engagent afin de mettre en place des actions concrètes sur l'organisation du travail.
Ce CSAR du 7 juillet était pour Solidaires Finances Publiques d'importance. Non pas au vu de son ordre du jour puisque pour leur très grande majorité les points étaient "pour information". Mais c'est pour Solidaires Finances Publiques l'occasion de rappeler à la Direction Générale le quotidien des agentes et agents que nous représentons comme les inégalités de traitement des personnels quand on permet aux directions locales de faire ce qu'elles veulent ou le mal-être grandissant des agentes et agents.
Une formation spécialisée de réseau s'est tenue le 1er juillet. Malgré l'absence de réelle volonté de la Direction Générale de mettre en place une politique ambitieuse pour améliorer les conditions de travail des agentes et agents et d'un dialogue social dégradé voire inexistant, Solidaires Finances Publiques a décidé de siéger compte tenu de la situation inédite et humainement dramatique dans laquelle la DGFiP se trouve en ce milieu d'année 2025 où on déplore 10 suicides, 7 tentatives de suicides et 1 disparition inquiétante. La FSR qui pour Solidaires Finances Publiques est d'une nécessité absolue, devrait aussi l'être pour la Direction Générale afin d'agir sur les condtions de travail pour lutter contre les RPS, 1er risque à la DGFiP exprimé par les personnels.
Malgré l'absence de réelle volonté de la Direction Générale de mettre en place une politique ambitieuse pour améliorer les conditions de travail des agentes et agents et d'un dialogue social dégradé voire inexistant, Solidaires Finances Publiques a décidé de siéger à la FSR du 8 avril car pour nous cette instance est d'une nécessité aboslue.