Le gouvernement a annoncé certaines mesures dans la gestion de la pandémie. De nombreux fonctionnaires sont mobilisés pour permettre à l’État, plus l’argent l’action publique, de fonctionner mais aussi pour soutenir l’activité économique. Et dans ces conditions exceptionnelles, l’argent est le nerf de la guerre...
A la DGFiP, les pouvoirs publics veulent imposer un autre « modèle » : depuis sa création, la DGFiP subit un affaiblissement certain. Mais la période qui s’ouvre porte des ruptures plus inquiétantes/ graves.
Plusieurs attaques sont menées frontalement contre « Bercy » et la DGFiP : la conception idéologique des missions de service public se traduit à la DGFiP par une remise en cause des orientations des missions et des changements de leur périmètre à l’heure où les pouvoirs publics veulent imposer une réorganisation territoriale brutale de la DGFiP. Pour Solidaires Finances Publiques, l’heure est à la contre- offensive globale avec des lignes revendicatives adaptée aux enjeux sociaux.
Des services d’Île-de-France (1 500 agents) et de métropoles régionales (1 000 agents) vont être délocalisés, d’une façon progressive sur une période de 6 ans, de 2021 à 2025. Plus de 400 communes se sont portées candidates mais seules 250 ont présenté un dossier complet et/ou exploitable.
La première sélection des 50 villes qui verront des emplois implantés vient d’être dévoilée. Une seconde vague de 15 à 20 agglomérations le sera en avril prochain.
La journée de grèves et de manifestations contre le projet de réforme des retraites de ce vendredi 24 janvier, à l’occasion de la présentation du projet de loi en Conseil des ministres, a montré que la mobilisation ne faiblissait pas.
Après plus de 50 jours, le mouvement est toujours soutenu par une majorité de la population qui est opposée à ce projet de réforme.