Une rupture profonde s’impose !
La rentrée sociale revêt un caractère tout à fait inédit à plus d’un titre. Aux conséquences humaines de la crise sanitaire, s’ajoutent des mesures régressives portées par le Gouvernement. Celles et ceux qui travaillent et produisent les richesses, dont les salariés qui ont été particulièrement exposés et mis à contribution pendant le confinement, sont les premiers à payer les velléités d’employeurs qui annoncent licenciements et délocalisations. Pendant ce temps, ils maintiennent le versement de dividendes pour les actionnaires et exigent de nouvelles exonérations de cotisations sociales et des baisses d’impôts.
En plein cœur de la crise sanitaire le président de la République a affirmé devant des millions de Françaises et de Français, que les services publics sont des « biens précieux » et qu'il est temps d'amorcer pour le secteur hospitalier un plan massif d'investissement et de revalorisation des carrières.
Le recours déposé par Solidaires au Conseil d’État contre l’ordonnance relative à l’obligation pour les agent·es publics de céder entre 6 et 10 jours de congés ou RTT pendant la période d’état d’urgence sanitaire a été rejeté par le CE.
Alors que l’ensemble de la population est confronté à une crise sanitaire inédite, les responsables politiques ont trouvé une manière tout aussi inédite de témoigner de leur « reconnaissance » aux fonctionnaires.
Le discours du Président de la République du lundi 13 avril au soir laissant croire au retour des « Jours heureux », est déjà bien écorné, tout comme le courrier des Ministres aux agents des finances publiques.
Olivier Dussopt a procédé à la publication d'une ordonnance remettant en cause des droits des personnels en matière de temps de travail.
Signez la pétition pour refuser de financer
par nos congés un confinement qui nous a été imposé.