Appel du Collectif Avortement en Europe, les femmes décident
Aux États-Unis, la Cour Suprême a osé en juin dernier remettre en cause le droit à l'avortement qui dépendra désormais des différents États. À ce jour déjà 18 États interdisent l'avortement ou sont en passe de le faire, quatre réduisent son accès.
Les femmes venant de l’Ukraine en guerre, réfugiées en Pologne, se voient refuser un droit auquel elles avaient pourtant accès dans leur pays.
Les femmes d’Amérique latine, de l’Équateur au Pérou en passant par le Salvador et le Brésil, luttent sans relâche pour arracher ce droit, durement réprimé. Les Argentines et les Colombiennes l'ont obtenu de haute lutte.
Les femmes d’Afrique et du Moyen-Orient, en majorité, vivent dans des pays où l’avortement est totalement interdit ou très restrictif.
En Europe même, ce droit est encore dénié aux femmes de Pologne, Malte, Andorre, Monaco.
Il est considérablement entravé en Espagne et en Italie par le nombre important de médecins qui se réfugient derrière leur clause de conscience pour exercer un refus de soin alors que l'avortement est un droit.
Simone de Beauvoir le disait : "Rien n'est jamais définitivement acquis. Il suffira d'une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Votre vie durant, vous devrez rester vigilantes." Le droit à l'avortement est un de ces droits durement acquis et perpétuellement remis en cause. C'est ce qui se passe en Pologne depuis plusieurs années, pour ne citer qu'un pays proche géographiquement, mais aussi actuellement aux Etats-Unis.
Ce lundi 7 mars, se tient un groupe de travail sur le bilan annuel du plan d'actions de la DGFiP en faveur de l'égalité professionnelle pour les années 2020-2022. 1er bilan annuel pour un plan qui se termine dans un peu plus de 9 mois...
Tract de Solidaires Fonction Publique
Dans la fonction publique, 62 % des agent-es publics sont des femmes. Pourtant les inégalités sont criantes : 19 % pour les inégalités salariales, 30 % de primes en moins, temps partiels souvent subis et largement pris par les femmes puisque 82% d’entre eux et 96% des congés parentaux sont pris par des femmes.
Mais cela signifie également que les femmes subissent massivement la précarité : 67% des contractuel-les sont des femmes, ce sont bien les femmes qui subissent les postes les moins rémunérés.