Le 19 janvier prochain, le Sénat votera la proposition de loi visant à améliorer la protection des lanceurs d'alerte. Cette loi peut constituer un tournant décisif pour les droits des lanceurs d'alerte. Mais ce n'est pas la direction qu'elle prend… De nombreux amendements remettent en cause les avancées durement acquises par la société civile lors de la loi Sapin 2 et de la directive européenne. Plusieurs années de combat qui seraient mises à mal et très peu d'améliorations en vue. Mais tout peut encore changer !
Après plusieurs semaines de travaux, la commission des lois a voté la proposition de loi sur la protection des lanceurs d’alerte ce mercredi 10 novembre. Mais plusieurs amendements ambitieux, proposés par la coalition animée par la Maison des Lanceurs d'Alerte et déposés par les députés, n'ont pas été retenus : la protection des référents alerte en entreprise, l'exception au devoir de réserve, la possibilité pour les organisations de se substituer au lanceur d'alerte pour lui éviter de s'exposer, la protection des sources des facilitateurs, la négociation des canaux internes avec les syndicats...
Le risque est grand pour que cette loi ne fasse pas suffisamment progresser les droits des lanceurs d'alerte !
Mais le combat n'est pas perdu : la loi sera débattue et votée mercredi prochain, le 17 novembre, à l'Assemblée nationale. Qui dit nouveau débat dit nouvelles opportunités de la faire évoluer : les députés ont jusqu'à demain 17h pour déposer des amendements.
Chaque année bat un record de hausse de la température mondiale. Chaque année, les catastrophes climatiques se multiplient partout dans le monde. L'été 2021 en est la triste confirmation : incendies, inondations, ouragans, sécheresses, canicules... Les plus pauvres en subissent toujours plus dramatiquement les conséquences, en particulier dans les pays du Sud. La pandémie de la Covid 19 a par ailleurs mis en lumière les impacts irréversibles, y compris sur la santé, des attaques contre la biodiversité.