Bruno Le Maire et le gouvernement l’ont annoncé : ils souhaitent durcir leur politique de rigueur pour le plus grand nombre alors même qu’ils se refusent à taxer les ultra-riches et les superprofits.
Le samedi 24 février dernier, Attac a organisé une action symbolique pour dénoncer l'injustice fiscale, en déployant sur le futur hôtel LVMH une banderole Tax the rich. Cette action, à laquelle a participé Solidaires Finances Publiques, avait pour but de dénoncer l’inégalité toujours croissante entre les super-riches et la majorité de la population, et de réclamer une fiscalité qui redistribue réellement les richesses.
Alors que l’inflation n’a jamais été aussi forte, autour de 5 % pour 2023 selon les derniers chiffres de l’INSEE, et les inégalités jamais aussi importantes, c’est un projet de loi de finances dans la continuité de l’austérité budgétaire imposée par le président E. Macron et son gouvernement depuis plusieurs années.
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En décembre 1997, Ignacio Ramonet dans un éditorial du Monde diplomatique passé à l’histoire fustigeait « le marché » et proposait de créer un outil pour instituer une taxe sur les transactions financières, théorisée en 1972 par le prix Nobel d’économie James Tobin. Attac voyait le jour dans les mois qui suivirent et souffle cette année ses 25 bougies. |