(Article publié sur le site de l'Association Attac le 27 mai 2021)
Si le débat est nourri sur la dette publique, la politique fiscale et la lutte contre l’évasion fiscale, il l’est en revanche beaucoup moins en matière de gestion de la dépense publique. C’est regrettable car il s’agit là du pendant naturel des questions touchant aux recettes publiques. Or, la gestion et le contrôle de la dépense publique sont confrontés à des évolutions d’ampleur. L’offensive néolibérale à l’œuvre vise tout bonnement à réduire le rôle le comptable public, à transférer certaines missions à des acteurs privés et à modifier le rôle des juridictions financières. C’est donc peu de dire que la gestion de l’argent public attire des convoitises.
L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) propose à l’échelle internationale de mobiliser l’impôt sur les successions et les donations pour réduire les inégalités. Cette proposition fait suite aux déclarations de Joe Biden sur l’imposition des revenus du capital des « super-riches ». Pour l’association Attac, la justice fiscale est plus que jamais une priorité absolue. L'article d'Attac du 12 mai revient sur cette actualité intéressante.
Dans le cadre de nos engagements au sein de la Plateforme Paradis Fiscaux et Judiciaires, nous avons adressé un courrier au Président de la République, portant sur le reporting pays par pays public et nos inquiétudes sur le positionnement de la France sur le sujet.
Lancé lors du premier confinement en mars 2020, le collectif unitaire "Plus jamais ça" publie le 7 mai 2021 un rapport sur les mesures à prendre en matière d'emploi, d'écologie et de financement. Il publie un nouveau rapport.