Article publié dans la revue "Les Possibles" du Conseil scientifique d'Attac (n°28) parue le 11 juin 2021.
Premier pas vers une nouvelle approche synonyme de réorientation plus globale ? Ajustement censé amortir le choc sans remise en cause profonde de la doxa néolibérale ? En avril 2021, les déclarations de Joe Biden devant le Congrès concernant les trois plans d’ampleur aux objectifs complémentaires, ses propositions fiscales, mais aussi sa grille de lecture économique ont été particulièrement marquantes.
Défendons les lanceurs d'alerte ! Un appel pour 12 propositions pour une loi ambitieuse et nécessaire !
Note d'Attac du 3 juin en réaction aux travaux de l'INSEE sur le revenus et le patirmoine des ménages.
La dernière livraison de l’enquête « revenus et patrimoines des ménages » de l’INSEE (1) est particulièrement instructive. Dressant l’état des lieux des inégalités et revenant sur leur évolution à l’aune des politiques publiques, elle livre des données datant de 2018. Celles-ci corroborent les analyses d’Attac (2) selon lesquelles la fiscalité ne joue pas le rôle redistributif qui devrait être le sien. Ce sont bien les prestations sociales et les services publics, financés par les ressources sociales et les impôts, qui joue un rôle redistributif important et qui permettent de réduire les inégalités.
Nous reviendrons sur les principaux enseignements des travaux de l’INSEE (1) que nous mettrons en regard des analyses et des propositions d’Attac tournées vers une véritable redistribution fiscale et sociale (2).
(Article publié sur le site de l'Association Attac le 27 mai 2021)
Si le débat est nourri sur la dette publique, la politique fiscale et la lutte contre l’évasion fiscale, il l’est en revanche beaucoup moins en matière de gestion de la dépense publique. C’est regrettable car il s’agit là du pendant naturel des questions touchant aux recettes publiques. Or, la gestion et le contrôle de la dépense publique sont confrontés à des évolutions d’ampleur. L’offensive néolibérale à l’œuvre vise tout bonnement à réduire le rôle le comptable public, à transférer certaines missions à des acteurs privés et à modifier le rôle des juridictions financières. C’est donc peu de dire que la gestion de l’argent public attire des convoitises.