Ce jeudi 19 mars, le ministre de l’action et des comptes publics a déclaré sur France 2 que les agent.es des impôts (on précisera, « des finances publiques », sic) étaient des « héros » car ils participaient à l’effort collectif dans cette période de crise. C’est parfaitement juste, notre organisation l’a déjà souligné.
Impôt sur le revenu, impôt sur les sociétés, etc, en temps normal, l’agenda fiscal des particuliers et des professionnels des prochaines semaines est chargé. Mais les décisions prises par le pouvoir pour endiguer la pandémie posent la question du report de nombreuses échéances fiscales (et sociales). Au-delà des mesures déjà prises, et conformément à l’esprit des déclarations d’Emmanuel Macron, il faut envisager d’autres dispositions, selon notre organisation syndicale.
Les dispositions gouvernementales concernant la gestion de la crise sanitaire placent de nombreux services de l’État au cœur de l’action publique. Il en va ainsi à l’évidence des personnels soignants auxquels notre organisation syndicale, comme l’ensemble de nos concitoyens, adresse son admiration, ses encouragements et sa totale solidarité.
Par courrier en date du vendredi 13 mars 2020, le syndicat Solidaires Finances Publiques, première organisation syndicale de la Direction générale des Finances publiques (DGFiP), s’est adressé au Directeur général des Finances publiques pour demander : le report de la campagne de réception du public précédant la date de dépôt des déclarations de revenus, l’allongement de cette campagne lorsque les conditions permettront ultérieurement de la tenir, le report de la date limite de déclaration des revenus, et différentes mesures permettant d’assurer la protection des agent.es des Finances publiques et des usagers ainsi que l’exercice des missions dans un contexte spécifique.